Réduction des effectifs, coupes de subventions : Elon Musk dévoile son plan de réforme de l'Etat fédéral
"Nous faisons les choses différemment. Nous sommes des entrepreneurs, pas des politiciens", préviennent d'emblée Elon Musk et Vivek Ramaswamy. Les deux hommes d'affaires américains, qui viennent d'être nommés par Donald Trump à la tête d'une commission à "l'efficacité gouvernementale", ont précisé leur projet, ce mercredi 20 novembre, dans un article publié par le Wall Street Journal. Ils y dévoilent les contours de leur réforme de l'Etat, qui vise à faire des économies considérables.
Ils promettent notamment une "réduction massive d'effectifs dans la bureaucratie fédérale". Les fonctionnaires limogés seront "soutenus dans leur transition vers le secteur privé", précisent-ils, ou bénéficieront de conditions de départ décentes. Musk et son acolyte proposent également de revenir sur le télétravail, ce qui, selon eux, "entraînerait une vague bienvenue de départs volontaires".
Coupes des subventions aux organismes "progressistes"
Ils évoquent encore des coupes drastiques des dépenses de l'Etat, de l'ordre de "500 milliards de dollars", en s'attaquant notamment aux subventions à l'audiovisuel public ainsi qu'à des organismes qu'ils qualifient de "progressistes", telles que le Planning Familial.
Enfin, sujet de prédilection d'Elon Musk, les deux hommes promettent de s'en prendre aux normes et règles qu'ils jugent excessives : selon eux, de récentes jurisprudences de la Cour Suprême "suggèrent qu'une foule de régulations fédérales existantes" n'ont en fait jamais été validées par le Congrès, et pourraient par conséquent être "immédiatement suspendues" par décret présidentiel.
"Le 5 novembre, les électeurs ont donné à Donald Trump un mandat clair pour un changement radical, et ils y ont droit", résume le binôme.