Impératif environnemental : le passage au cloud peut et doit aider

Face au défi climatique, les technologies de cloud computing apparaissent comme un moyen d'accompagner les entreprises dans leurs objectifs de développement durable.

Alors que les conséquences humaines, sociales, économiques et politiques du changement climatique en cours sont de plus en plus clairement déterminées, les entreprises, et en premier lieu leurs dirigeants, sont particulièrement conscients des transformations à mener. Ils réalisent également qu’ils ne peuvent pas le faire seuls et que certaines technologies, dont le cloud, sont là pour les accompagner. 

La préoccupation n°1 des comités exécutifs

Selon une étude mondiale publiée début 2022 par Harris Poll pour le compte de Google Cloud auprès de 1491 entreprises de 16 nationalités différentes, le triptyque ESG (environnement, social, gouvernance) est identifié comme prioritaire pour 90% des cadres interrogés en Europe. La prise de conscience est donc là, mais l’étude révèle également que seulement 9% des budgets sont consacrés aux efforts de développement durable, un chiffre qui vient confirmer les trois points de résistance au changement : le manque d'investissement (36%), le manque d'éducation et de compréhension des sujets (36%), et un tropisme exacerbé sur la croissance et la rentabilité (34%). Passer de la conscience à l’action suppose de la volonté, mais également une organisation et des choix technologiques pertinents.

S’organiser, mesurer et choisir les bonnes technologies

L’étude citée montre que pour réussir la décarbonation des activités, trois leviers peuvent être actionnés :

  1. Le couple comex-conseil d’administration doit montrer fermement la voie à suivre ;
  2. L’utilisation de l’intelligence artificielle doit être privilégiée pour mesurer au plus juste l’impact environnemental ;
  3. La mise en œuvre de technologies durables au sein des projets d’investissement est un prérequis. 

D’où une séquence vertueuse, aussi simple que les trois premières lettres de l’alphabet :

  • A. Mesurer l’impact des efforts pour réduire l’empreinte carbone ;
  • B. Faire connaître et partager les résultats au plus grand nombre de parties prenantes ;
  • C. Transformer les processus opérationnels.

Les étapes de ce plan de route sont étayées par l’utilisation des technologies modernes du cloud et de l’internet des objets (IoT, Internet of Things). Cette dimension technologique est du reste plébiscitée par 90% des personnes interrogées. 

Parmi les différentes technologies, le passage au cloud s’avère une option prometteuse et efficace pour permettre aux entreprises de limiter leur empreinte carbone, leurs activités s'appuyant de plus en plus sur l’informatique et la gestion des données. Le cloud consomme généralement deux fois moins d’énergie qu’une informatique sur site. Par ailleurs, de plus en plus de fournisseurs agissent également pour proposer un cloud de plus en plus éco-responsable, quand son empreinte carbone n’est pas déjà neutralisée pour d’autres. Il est en outre de la responsabilité d’un fournisseur de cloud que de chercher sans cesse à améliorer son efficacité énergétique, notamment grâce à son intelligence artificielle mais également à l’utilisation optimale de ses différents centres. Cela suppose des investissements significatifs, mais c’est une condition sine qua non pour permettre une décarbonation la plus rapide possible des activités économiques. Conjugué à une politique d’entreprise qui intègre le développement durable à chaque niveau des opérations, cette utilisation accrue du cloud apparaît comme l’une des approches possibles pour réduire l’impact carbone de nos activités. 

D’après le dernier rapport du GIEC, il nous reste 3 ans pour agir et limiter l’impact du réchauffement climatique. Des idées, des modèles de décision et de développement, des technologies existent : il est grand temps d’agir, maintenant.