Le chiffre d'affaires du e-commerce français croît de 14% au 2e trimestre

Le chiffre d'affaires du e-commerce français croît de 14% au 2e trimestre Les ventes en ligne ont atteint 22 milliards d'euros au deuxième trimestre 2018, selon la Fevad. Le mobile et la place de marché poursuivent leur ascension.

Toujours plus fort, toujours plus haut. Le commerce en ligne a réalisé 22 milliards d'euros de chiffre d'affaires au 2e trimestre 2018 en France, a annoncé la Fevad lors de la Paris retail week 2018 devant les professionnels du secteur. Soit une croissance de 14,4% sur un an.

Hormis le montant moyen d'une transaction qui descend de 4 euros sur 12 mois à 63 euros, tous les voyants sont au vert. En moyenne, chaque e-acheteur a dépensé 721 euros ce trimestre, soit une hausse de 10% par rapport au T2 2017. 350 millions de transactions ont été réalisées (+21%). Enfin, plus de 20 000 sites ont été créés et la vente en ligne française compte 488 000 acheteurs de plus en un an.

Dans le détail et par verticale, l'e-commerce grand public (BtoC) enregistre une croissance de 7,5% au deuxième trimestre, avec mention pour les ventes d'ameublement et de décoration, en progression de 11% sur un an. Le BtoB continue son explosion : la vente aux professionnels croît de 20%. Les ventes du e-tourisme augmentent seulement de 5%, "sans doute impactées par les grèves", explique la Fevad.

L'e-commerce grand public enregistre une croissance de 7,5% sur un an

Sinon, belle poussée sur le mobile. L'indice iCM, qui mesure les ventes sur smartphones, tablettes et sites mobiles et applications hors téléchargements d'appli et hors ventes sur les places de marché, augmente de 20% au T2 2018. Par ailleurs, près de 34% des ventes des sites du panel iCM sont réalisées sur ces terminaux, contre 30% au T2 2017.

Enfin, le volume d'affaires du panel iPM, qui mesure l'ensemble des ventes réalisées sur les places de marché, croît de 14%. Les ventes réalisées par les marchands tiers sur ces plateformes pèsent désormais 32% des ventes des sites du panel iPM, contre 14% il y a cinq ans.

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