Digitalisation de la restauration : 93 % des restaurateurs utiliseraient encore le minitel !

Tous les jours, Paris perd deux restaurants. Les causes principales ? Des régulations de plus en plus strictes, une concurrence nationale et globale accrue mais aussi une évolution du comportement et des attentes des consommateurs de plus en plus connectés.

Tous les jours, Paris perd deux restaurants. Les causes principales ? Des régulations de plus en plus strictes, une concurrence nationale et globale accrue mais aussi une évolution du comportement et des attentes des consommateurs de plus en plus connectés.


Depuis une dizaine d’années, le monde de la restauration a connu une rupture pour répondre à un contexte national et international en pleine mutation. Concurrence accrue, consommateurs de plus en plus digitaux et marges réduites, les restaurateurs sont face à un dilemme cornélien : comment survivre, croître et se différencier dans un secteur en plein changement ?



 
Alors non, les restaurateurs n’utilisent bien évidemment plus le minitel. Mais le contexte actuel du secteur a vu l’émergence de changements importants, portés notamment par l’apparition d’innovations technologiques. Si certains restaurateurs ont saisi l’opportunité de cette transition numérique, nombreux encore sont ceux qui restent réticents au changement. Risque ou opportunité pour lavenir, quel est le rôle du numérique dans la restauration ? 


D’autres secteurs comme l’Hôtellerie, qui ont connu une situation similaire par le passé, ont pris le tournant du numérique et ont profité des innovations en matière de digital pour créer de nouvelles opportunités de marché, avec le développement de solutions intégrées de réservations en ligne, de gestion des canaux de distribution et de revenue management par exemple. Il est cependant important de bien définir dans quelle mesure le secteur concerné est prêt pour cette « révolution digitale ». Le numérique définit les habitudes, les comportements et les utilisations et transforme en profondeur les industries concernées.

Si le secteur de l’Hôtellerie a pris une avance en termes de digitalisation, la restauration est aujourd’hui en pleine mutation. Aujourd’hui, 8 Français sur 10 consultent Internet avant de choisir un restaurant[1]. Il s’agit là pour les restaurateurs d’une opportunité de taille… mais encore faut-il avoir les bons outils pour y répondre ! C’est la raison pour laquelle de nombreux acteurs du digital proposent des solutions innovantes pour favoriser la digitalisation des points de vente tout en profitant des dernières innovations technologiques. Outre la caisse enregistreuse, organe central à tout établissement commercial, des solutions de paiement mobile, tels que iZettle, ou de fidélisation comme Fivory, apportent une véritable valeur ajoutée à l’écosystème du restaurateur, d’autant plus du fait de leur intégration au sein de la caisse.
L’exemple des réservations en ligne en tant que vecteur du digital est extrêmement parlant, avec une part atteignant plus de 90 % dans le secteur de l’hôtellerie contre moins de 5 % dans la restauration.[2] Preuve manifeste du retard de la restauration mais aussi des opportunités de développement dans les années à venir.


Gestion d’avis en ligne, précommande, réservation ou encore parcours client…la digitalisation n’est pas encore à l’ordre du jour. Et pourtant :  nos chiffres chez Tiller Systems prouvent que l’adoption d’une solution de gestion connectée et digitale fait gagner jusqu’à 11 heures par semaine, en facilitant le management du personnel, l’optimisation des stocks et l’automatisation de la comptabilité ! 


La digitalisation permet donc de tirer un secteur en sa globalité vers le haut en développant de nouvelles opportunités pour les restaurateurs et représente de fait un enjeu incontournable pour les professionnels du secteur de la restauration. La digitalisation accompagne en effet les comportements des consommateurs de plus en plus connectés, permet d’optimiser les processus opérationnels et stratégiques et surtout d’améliorer la rentabilité au sein d’un secteur dont les marges sont historiquement réduites.


Attention cependant aux risques portés par ces évolutions, dans un milieu où le facteur humain a toujours une place centrale, en particulier vis à vis de la relation client. Le digital s’installe alors, peu à peu, dans le secteur en contribuant à sa mutation. Les outils qui se positionneront seront cependant ceux qui permettront de garder cet équilibre fragile entre le tout humain et le tout digital.


[1] Observatoire du consommateur connecté 2015, FEVAD

[2] Observatoire du consommateur connecté 2015, FEVAD