Smartphones : terrain jeu des hackers modernes
A l’heure où même les grands de ce monde sont placés sous surveillance, qu'en est-il de la sécurité des particuliers et des entreprises ? On a vu, il y a quelques années, se développer le piratage des standards téléphoniques, désormais c’est au tour des smartphones et le constat est alarmant.
Un trafic en plein expansion
Le téléphone nouvel génération est désormais un outil majeur en matière d’espionnage, aussi bien au niveau industriel qu’au cœur des plus hautes sphères de l’État. La prise de conscience quant à ces risques est quasi nulle et le hacking n’inquiète pas les utilisateurs de téléphones mobiles. Pourtant ce business réalisé autour du piratage est en pleine expansion. Aujourd’hui, 1 individu sur 7 dans le monde possède un smartphone.Un téléphone dernière génération se pirate aussi « simplement » et de la même façon qu’un ordinateur. Pour exemple et selon un rapport de Bluebox Security, une entreprise spécialisée dans la sécurisation des dispositifs mobiles, 99 % des téléphones sous Android seraient vulnérables au piratage.
Cette faille permettrait aux esprits malveillants d’accéder à toutes les applications d’un téléphone comme les mots de passe, les e-mails, les SMS, MMS et plus grave encore, les comptes bancaires des utilisateurs. Une fois le « virus » téléchargé sur votre téléphone, le hacker pourrait s’emparer des données sensibles stockées dans l’appareil.
Il est également possible en piratant d’obtenir un contrôle total du smartphone ce qui à pour conséquences le passage d’appels arbitraires, l’envoi de SMS/MMS non désirés, le déclenchement de l’appareil photo ou encore l’enregistrement des appels.
Les logiciels malveillants permettent de modifier le code de l’application sans modifier sa signature cryptographique. C’est à dire que l’application se lit comme authentique, même si elle a été modifiée par des pirates ou des logiciels. La signature cryptographique détermine si l’application est légitime.
Les virus ont donc la possibilité de faire croire au téléphone que l’application est inchangée.
Grâce à un petit logiciel espion, appelé spyware, les professionnels du piratages peuvent collecter des informations sur l’utilisateur via les publicités. Il est l’une des principales menaces que peut rencontrer un propriétaire de smartphones. La probabilité de piratage par un spyware serait de 1,6 %. Un chiffre en constante augmentation.
Dans 0,53 % des cas, le hacker prend le contrôle de l'appareil grâce à un cheval de Troie (Trojan Horse). Le cheval de Troie est un logiciel d’apparence légitime, conçu pour exécuter des actions à l’insu de l'utilisateur.
Certains signes visibles prouvent que le téléphone est espionné ou sous le contrôle d’un logiciel non désiré.