Tous bilingues en 2020 : la condition indispensable pour conquérir des marchés internationaux
L'apprentissage des langues en France n'est pas au niveau. La compétition mondiale est pourtant lancée, les entrepreneurs et leurs collaborateurs doivent pouvoir assurer la promotion de leur entreprise et négocier des contrats dans tous les pays.
Dans un monde où les échanges commerciaux,
culturels, linguistiques sont devenus indispensables, la France garde un handicap
majeur : la pratique limitée des langues étrangères. Ce défaut d’apprentissage
des langues dans les cursus scolaires mais également dans les programmes de
formations professionnelles constitue un obstacle important pour notre présence
dans le monde.
N’oublions pas que les jeunes d’aujourd’hui
sont les entrepreneurs et les collaborateurs de demain. Ils seront amenés à
conquérir les marchés internationaux; c’est pourquoi la barrière des
langues doit être dépassée. Relevons le défi lancé par CroissancePlus :
Etre tous bilingues en 2020 !
Aujourd’hui, la France n’a pas encore
réussi à construire une réelle stratégie pour promouvoir l’apprentissage des
langues et rattraper son retard. Les exemples illustrant cette analyse ne
manquent pas. Il existe aujourd’hui un profond hiatus séparant la langue
codifiée de certaines personnalités (politiques, intellectuelles…) de celle utilisée
quotidiennement par d’autres citoyens. Même si nous constatons une légère
évolution avec l’utilisation croissante de l’anglicisme, ceci est loin d’être
suffisant, surtout dans le monde du travail.
Par ailleurs, il est indéniable que l’anglais
reste la langue vitale pour notre croissance, celle qui domine le monde. Mais d’autres
langues comme l’espagnol, l’arabe, le chinois, le russe ne doivent pas être
considérées comme secondaires. Nous devons anticiper la place qu’elles
prendront dans les prochaines années.
Afin de devancer ce phénomène, des réformes
sont nécessaires et doivent être à la hauteur de nos ambitions internationales.
La France doit gagner sa place dans le monde. Pour cela, des efforts sont
nécessaires tant dans l’éducation que dans les entreprises.
C’est la raison pour laquelle CroissancePlus
met le bilinguisme au cœur de ses propositions pour ce quinquennat. Le Président
de la République, François Hollande, a proposé la création de 60 000
postes d’enseignants. Si cette proposition est mise en œuvre, nous souhaitons que ces professeurs enseignent
les langues étrangères !
Dans ce cadre, les entrepreneurs de
CroissancePlus proposent que l’apprentissage de l’anglais à la maternelle soit accentué
avec une augmentation du nombre d’heures de cours jusqu’au lycée. Dans
l’enseignement supérieur, il est important de développer les branches « internationale »
et « commerciale » et d’imposer un quota de cours en anglais. Les
vocations dans ces filières ne doivent plus être freinées par le manque de
pratique linguistique.
Enfin, dans le monde du business, les
entrepreneurs ont bien compris les atouts qu’offre l’international, mais le
manque de maîtrise des langues freine encore trop souvent leurs ambitions.
CroissancePlus propose donc de réserver une quote-part obligatoire du DIF (Droit individuel à la formation) à
l’apprentissage de l’anglais.
Si l’Education nationale, l’Enseignement
supérieur et les entreprises travaillent ensemble, les « Frenchies » seront
davantage considérés comme des acteurs incontournables sur les marchés
internationaux.