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Méthodologie

Pour réaliser ce dossier, le JDN s'est appuyé sur l'indicateur de tension immobilière (ITI) dans les 20 villes citées en juillet 2014. Publié par MeilleursAgents.com, l'ITI détermine si le rapport de force s'établit en faveur des acheteurs ou des vendeurs sur un marché immobilier donné.

Pour l'obtenir, le réseau divise le nombre d'acheteurs actifs par le nombre de vendeurs actifs en se servant des évaluations de biens effectuées chaque mois sur son site par les internautes inscrits.

Voici les trois règles de prévision que le courtier en agences immobilières a identifiées :

 Si l'ITI est supérieur à 3, il y a trois fois plus d'acquéreurs que de vendeurs. Donc la demande excède l'offre et il faut s'attendre à une hausse des prix immobiliers dans les six mois qui suivent.

 Si l'ITI est compris entre 2 et 3, cela signifie qu'il y a entre deux et trois acheteurs pour un vendeur. C'est insuffisant pour être sûr que le bien mis sur le marché trouvera preneur, car rien n'indique qu'il répondra aux critères définis par les deux à trois acheteurs présents. Un ITI compris entre 2 et 3 laisse donc présager d'une stabilité des prix.

 Enfin, si l'ITI est inférieur à 2, cela veut dire qu'il y a moins de 2 acquéreurs pour un vendeur. Les premiers ont donc l'avantage et peuvent négocier le prix demandé par le second.

Attention cependant : tout cela ne vaut que si les taux d'intérêt sont stables dans les six prochains mois. Car une baisse des taux d'emprunt accentue un ITI haussier et nuance un ITI baissier. "La baisse surprise enregistrée au 1er semestre explique d'ailleurs en partie les différences observées entre nos prévisions de début janvier et les prix effectifs début juillet", justifie-t-on chez MeilleursAgents.com. Au contraire, une progression des taux d'intérêt tempère un ITI baissier et amplifie un ITI haussier.