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Les autres méthodes pour rembourser (ou pas) sa dette publique :

Pour se débarrasser de sa dette, un pays peut aussi choisir d'autres voies. A commencer par suivre les conseils du FMI, comme la Grèce. Privatisation, hausse des impôts, cure d'austérité générale... L'idée est d'engranger un maximum d'argent en un minimum de temps pour l'affecter au remboursement de la dette, tout en baissant drastiquement les dépenses publiques. Un remède de cheval qui peut rendre une économie exsangue. Autre solution, l'haircut, ou décote de la dette. Les créanciers se mettent d'accord pour accorder un rabais sur la dette. La Grèce négocie actuellement une décote de 50% sur sa dette. Autre remède assez fréquent, à condition que la dette soit libellée dans la monnaie du pays en question, la dévaluation. Dans la même veine, existe aussi la monétisation de la dette. La banque centrale du pays endettée rachète des titres de dettes souveraines, faisant ainsi tourner, l'air de rien, la planche à billet. C'est précisément ce que font, dans des mesures différentes, les Etats-Unis, le Japon et la zone Euro avec les titres grecs. Dernière technique : afficher une croissance soutenue en limitant la dépense publique. Mécaniquement, si le montant de la dette ne baisse pas, son poids dans le PIB sera moindre année après année. Enfin, la solution radicale, choisie par l'Argentine en 2002, consiste tout simplement à ne pas rembourser ses créanciers.