Payfit lève 5 millions d'euros et séduit Xavier Niel
Le logiciel français qui simplifie la gestion des bulletins de salaire fait entrer Otium Capital et le patron de Free à son capital à l'occasion de son second tour de table.
Payfit vient de boucler une levée de fonds en série A de 5 millions d'euros auprès d'Otium Venture et de Xavier Niel, avec la contribution de Geoffroy Roux de Bézieux, Jean-Daniel Guyot (fondateur de Captain Train, désormais Trainlines), Oleg Tscheltzoff, fondateur de Fotolia, et TheFamily. Elle intervient dix mois après une levée d'amorçage de 500 000 euros auprès de Kima Ventures, TheFamily et Thibaud Elzière (Fotolia).
Le logiciel, qui simplifie la gestion des bulletins de salaire pour les entreprises, revendique plus de 250 clients depuis son lancement en avril, parmi lesquels Aircall, Heetch, Sellsy, Tinyclues, PopChef ou La Belle Assiette. Principalement des start-up, donc, mais "Payfit compte de plus en plus de grosses entreprises de plusieurs centaines de salariés parmi ses clients", assure son fondateur, Firmin Zocchetto.
Signer 250 clients en six mois
Payfit génère les bulletins de salaire et effectue automatiquement les déclarations sociales, mais permet aussi aux salariés de poser leurs congés payés sur la plateforme. "D'ici la fin de l'année, nous permettrons de gérer les notes de frais, le planning et le temps de travail des salariés, explique Firmin Zocchetto. Payfit est vouée à devenir une solution plus globale de gestion des salariés, qui placera l'employé au centre du processus grâce à un espace simple et intuitif."
Payfit entamera son internationalisation en 2017
La solution coûte 39 euros par mois plus 11 euros par salarié. "Nos concurrents font payer entre 15 et 35 euros par bulletin de salaire", assure Firmin Zocchetto.
La levée permettra à la start-up d'ajouter de nouvelles briques de services mais aussi d'accélérer son développement commercial en France. Payfit, qui compte aujourd'hui quinze collaborateurs, en recrutera plus de quinze supplémentaires d'ici la fin de l'année. Objectif : signer 250 nouveaux clients dans les six prochains mois. Viendra ensuite l'internationalisation, en 2017, assure le fondateur, sans toutefois préciser les pays ciblés.