La néo-banque pour les entreprises Qonto lève 1,6 million d'euros

La néo-banque pour les entreprises Qonto lève 1,6 million d'euros La fintech, qui permettra aux entrepreneurs, start-up et PME d'ouvrir un compte courant 100% en ligne à partir de février 2017, a séduit capital-risqueurs et business angels.

Fin 2016, soit quelques mois seulement après sa création, Qonto, néo-banque française à destination des entrepreneurs, start-up et PME, a levé 1,6 million d'euros auprès d'Alven Capital, Valar Ventures et plusieurs business angels, dont Céline Lazorthes (Leetchi), Frédéric Pottern (Withings) et Dominique Vidal, partner chez Index Ventures.

Le service sera opérationnel à compter du 1er février 2017. La fintech proposera à ses clients un compte courant qui leur permettra d'accéder à toutes les opérations classiques (virements, paiements par carte, etc.) sans être débiteur. "Nous seront moitié moins cher que les banques traditionnelles sur toute la partie banque au quotidien, promet Alexandre Prot, cofondateur de Qonto. Cela regroupe les flux, les transactions de carte, les frais de clôture de compte…"

Les fondateurs misent sur plusieurs milliers de sociétés clientes fin 2017

Les fonds levés serviront d'abord à renforcer l'équipe, aujourd'hui composée de 10 personnes. "On compte doubler l'effectif d'ici 4 à 5 mois, voire peut-être plus en fonction du développement et de la croissance de la société", prévoit Alexandre Prot, qui table sur plusieurs milliers de sociétés clientes fin 2017. Une centaine de pré-inscriptions ont déjà été enregistrées. Les profils recherchés pour grossir les rangs de l'entreprise ? Des développeurs et des profils plus business pour les fonctions marketing, support et vente.

Le financement obtenu permettra également "d'assumer tous les coûts de démarrage liés au développement d'une telle solution", ajoute l'entrepreneur, qui fera appel à MasterCard pour les cartes de paiement et à des banques traditionnelles pour les comptes séquestres sur lesquels les dépôts de ses clients seront hébergés. "Une partie des fonds sera également allouée au marketing, même si nous n'avons pas de budget marketing défini et que nous comptons être assez économes sur ce plan là au début", explique Alexandre Prot.

Loin de l'inquiéter, l'annonce du lancement d'une offre similaire par Boursorama ce jeudi 12 janvier le conforte dans son idée : "Ca souligne le fait que les besoins des professionnels et des petites entreprises ont été très mal adressés jusqu'à présent. De notre côté, nous proposons une alternative qui revoit la banque en profondeur avec une couche logicielle sans égal".

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