Sondages : que pronostiquent-ils?
Dans l'entre-deux tours de la présidentiellle, les sondages sont toujours restés en faveur de François Hollande, crédité de 56 à 52 % des suffrages contre 48 à 44 % à Nicolas Sarkozy. Le premier sondage est tombé dans la nuit du premier tour, le 22 avril. Tandis que les résultats des présidentielles étaient dévoilés, l'Ifop annonçait une première estimation dans laquelle François Hollande obtenait 54,5 % des suffrages et Nicolas Sarkozy 45,5 %. CSA donnait un large avantage à François Hollande avec 56 % contre 44 % à Nicolas Sarkozy. Un sondage Harris donnait un écart moins élevé : 54 % pour le candidat socialiste et 46 % pour le président sortant. Enfin, BVA resserrait très nettement les scores : 53-47 %.
Plus récemment, les écarts se sont légèrement resserrés. Selon les derniers sondages publiés ce vendredi 4 mai, Opinion-Way estimait les résultats du second tour de la présidentielle à 52,5 % contre 47,5, toujours en faveur de François Hollande. Ce sont aussi les chiffres obtenus dans les derniers sondages de BVA et Ipsos. Harris donne quant à lui un écart plus important à 53 % contre 47 %, tout comme LH2. Les tous deniers résultats obtenus par le sondage "rolling" (en continu) de l'Ifop tournaient autour des mêmes estimations. C'est finalement TNS Sofres qui délivrait le plus gros écart entre François Hollande et Nicolas Sarkozy. Selon sa dernière enquête d'opinion, le candidat socialiste obtiendrait 53,5 % des suffrages contre 46,5 % au chef de l'Etat sortant.
En 2007 aussi les grandes tendances avaient été respectées. Nicolas Sarkozy avait été élu avec 53,06 % des suffrages contre 46,94 % pour Ségolène Royal selon les résultats définitifs de la présidentielle. Si l'on se penche uniquement sur le second tour, les intentions de votes en faveur de Nicolas Sarkozy étaient évaluées entre 52 et 54 % par l'Ifop. Ipsos avait légèrement surévalué le vainqueur, lui donnant 55 % contre 45 % à sa rivale dans un sondage dévoilé le 4 mai. Tout comme TNS Sofres qui évaluait les scores à 54,5 % et 45,5 % ou encore LH2 avec respectivement 54 % et 46 %. Seul BVA avait légèrement sous-estimé l'écart entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal avec des intentions de votes respectives de 52 % et 48 %.