Comment décider du positionnement de sa nouvelle activité ? Lorsque tout est aligné

Le bon positionnement de l’activité réside dans l’exploitation d’une place inédite sur le marché et mais aussi dans l’adéquation entre activité et « empreinte » de l’entrepreneur.

Avec cette chronique on poursuit sur les critères pour bien valider le positionnement de l’activité en cours de création.

En janvier dernier, après une carrière de salariée chez Publicis et Maxima, Karine a créé sa propre agence de communication. Son idée? La communication est un outil stratégique, « qui va au-delà de création d’un logo ou d’une plaquette !!! ». Sa passion ? Justement, l’exploitation de cette idée. A l’écouter expliquer ses origines (son père est architecte, sa mère professeur en art plastique), en consultant son parcours (en moins d’un an, elle a accouché de son second enfant, créé l’antenne relai des anciens de l’ICN sur Grenoble ainsi que l’association des Mampreneures Grenoble), à regarder sa carte de visite (qui ne ressemble justement pas à une carte de visite et embarrassera très certainement les collectionneurs de cartes), la seconde passion de Karine, c’est aussi la création …

Mais comment créer une agence de communication aujourd’hui ? Quel positionnement choisir ? Pour des grosses entreprises de la région comme elle l’avait fait chez Publicis ? Pour des associations et des fondations comme elle l’avait fait pour maxima ? Karine nous donne une réponse très simple : « Lorsque ca fait sens, lorsque tout est aligné, là, on est bon !». Pour elle et son agence, ce sera l’accompagnement d’entreprises innovantes en création.

Mais comment savoir que l’on est aligné ? Et avec quoi d’ailleurs ? La réponse est triple :

1. Sans surprise, le positionnement est bon lorsque l’activité de la nouvelle entreprise est alignée avec le tissus économique.

Karine a construit le positionnement de son agence grâce à des échanges avec des clients potentiels, des amis, des membres de la CCI de Grenoble. Accompagner des grandes entreprises ? D’autres agences, plus grosses d’ailleurs le font très bien. Des PME ? Pourquoi pas mais il existe déjà un marché. Des entreprises innovantes ? Elles sont en elles-mêmes en quête d’un positionnement. GO !

2. Les expériences passées de l’entrepreneur

Ces dernières, couplées à l’éducation, confèrent à l’entrepreneur un penchant naturel pour envisager les situations de telle ou telle manière, de prendre telle décision plutôt qu’une autre. L’imprinting (c’est son nom en termes scientifiques) permettrait de prédire la pérennité et la croissance d’une entreprise. Pour Karine, accompagner de très jeunes s entreprises innovantes alors que l’on a créé deux enfants et deux associations et que l’on a contribué à diffuser la stratégie d’entreprise pendant 10 ans, cela fait sens : « Cette entreprise, c’est moi ! ».

3. La motivation de l’entrepreneur à assumer ce positionnement et ceci durablement…

Aucun doute sur ce point, Karine l’a… Positionnement cohérent avec les besoins de l’économie et avec la personnalité et l’expérience du créateur de l’entreprise : on est à la fois très proche de la validation de la cohérence d’un mix-marketing sur un marché et très loin de la validation du potentiel de l’entreprise au regard de son simple business plan et de la seule étude de marché. A quand la prise en compte de l’adéquation entrepreneur – positionnement de l’activité par les banques et autres partenaires financiers pour valider la pertinence d’un projet ?