Il faut mettre la parentalité au cœur de vos stratégies RH

Dans nos économies tertiarisées, il n'a jamais été aussi important pour les entreprises d'attirer et fidéliser les candidats. Parallèlement, les attentes de ceux-ci ont profondément évolué.

Soucieux de trouver un juste équilibre entre vie privée et vie professionnelle, beaucoup ont mis leur parentalité au premier plan, y compris dans la relation qu’ils entretiennent avec leur entreprise. Des entreprises qui ne sont pas en reste et n’hésitent pas à mettre en place des actions spécifiques à destination des salariés parents. Et pour cause, puisque ceux-ci représentent 89 % de leurs effectifs. Selon une étude menée par l’INIT en janvier 2022, 80 % des entreprises ont déployé des actions qui favorisent la parentalité : aménagement du temps de travail, télétravail, mutuelle famille, etc.

Parmi celles-ci, 36 % ont surtout choisi de proposer des places en crèches. Rien de surprenant, puisque pour les entreprises et les équipes RH, il n’y pas meilleur levier pour simplifier le quotidien des salariés (90 %), pour les fidéliser (76 %), pour travailler la marque employeur (56 %) et même améliorer la productivité des équipes (51 %). Pourtant, le secteur de la petite enfance connaît, lui aussi, une profonde mutation qui invite chacun au sein des équipes RH à s’interroger à la fois sur les véritables attentes des salariés, et sur la nature et le profil des entreprises de la petite enfance auxquelles ils souhaitent confier leurs enfants.

Comprendre le secteur de la petite enfance

Disons-le, le secteur de la petite enfance se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins. Son ouverture au privé en 2004 a permis de créer plus de 80 000 places en crèches et favorisé une profonde mutation de l’accueil des enfants. Mais, bien que centré davantage sur la pédagogie et la prise en compte des besoins et contraintes des parents, il est désormais face à un dilemme. Celui de devoir choisir entre un modèle industrialisé, synonyme de course à la taille et à la concentration, et un modèle qui s’intéresse d’abord aux besoins des familles et des entreprises qui les mandatent, et sait s’adapter à tous les environnements. 

Car depuis vingt ans, le secteur de la petite enfance connaît une concentration forcenée. Aujourd’hui, les quatre principaux acteurs du métier sont des entreprises qui, soutenues par des prestigieux fonds d’investissement, grandissent à un rythme effréné (parfois plus d’une cinquantaine de nouvelles crèches par an). Or, derrière un marketing bien huilé pour séduire entreprises et parents, se cachent souvent un discours agressif à l’égard des acteurs encore indépendants et la volonté de dérouler un modèle économique, organisationnel efficace et rentable, mais dont les enfants et les professionnels de la petite enfance sont parfois absents.

Ainsi, derrière les valeurs, les engagements et autres pédagogies innovantes affichés, se trouvent en réalité une obsession de la rentabilité et une volonté : celle de privilégier les crèches qu’ils détiennent en direct, plutôt que celles de partenaires qu’ils intègrent pourtant dans leurs offres (et qui représentent souvent 80 % du total des places en crèche au catalogue). Conséquence de cette course à la croissance et à la rentabilité, ces entreprises connaissent un turnover inquiétant (jusque 80 %) et peinent à recruter. Avec une note moyenne de 2,95 / 5 sur Indeed, elles font encore moins bien que les maisons de retraite ou le secteur de la restauration… 

Quel modèle privilégier pour vos stratégies RH ?

Un risque de dérive du secteur de la petite enfance qui invite donc les entreprises et les RH qui souhaitent adresser la question de la parentalité à s’interroger sur ce qui constitue les fondements d’une réponse adaptée. Et, à n’en pas douter, cela commence par le choix d’un partenaire qui s’intéresse d’abord aux besoins des familles et des entreprises.

Uniformiser, industrialiser n’est pas la seule option. La crèche à choisir est d’abord celle qui sait s’adapter à son environnement, propose un accueil à échelle humaine, tant pour les enfants et leurs parents que pour des professionnels de la petite enfance qui privilégient la proximité et une approche pédagogique innovante, exigeante, mais qui tient également compte de la réalité du terrain.

Pour que votre volonté d’intégrer la parentalité à votre stratégie RH, en proposant des places en crèche à vos salariés, soit un levier de fidélisation, d’engagement, voire d’attractivité de votre entreprise, il est donc essentiel de s’assurer que le service que vous choisirez offre toutes les garanties requises, à commencer par le premier : la confiance. C’est à ce prix qu’il pourra ensuite simplifier le quotidien de vos salariés et les fidéliser, vous permettre de travailler votre marque employeur et améliorer la productivité de vos équipes.