Métavers : comment les entreprises peuvent-elles tirer parti des expériences immersives ?

Début juin, Apple a remis les projecteurs sur la RV et la RA avec le lancement de son très attendu casque de réalité mixte, exposant les avantages que représente le métavers pour les entreprises.

Précurseur de grandes tendances technologiques, la marque à la pomme mise sur l’adoption des technologies de réalité virtuelle et de réalité augmentée par les entreprises, vantant ses bienfaits en matière de productivité et de performance des équipes. Des avantages non négligeables avec l’émergence du travail à distance qui a forcé les organisations à repenser leurs méthodes de travail pour continuer à favoriser le développement des compétences, la collaboration et le bien-être des collaborateurs.

Les bénéfices des expériences immersives pour les entreprises

Outre la sensation de proximité que procurent les technologies de réalité virtuelle et de réalité augmentée, ces plateformes interactives peuvent être exploitées pour faciliter le partage d’informations entre collaborateurs mais aussi à partir de données collectées via des capteurs IoT ou l’intégration d’outils d’intelligence artificielle. Les possibilités sont infinies. De plus, ces environnements peuvent favoriser la prise de décision fondée sur les données et ainsi permettre aux entreprises de gagner en compétitivité.

Enfin, via la simulation de différents scénarios et la création de jumeaux numériques, les expériences immersives virtuelles permettent d’identifier les obstacles potentiels dans le cadre d’un projet et ainsi contribuer au développement de solutions pour optimiser les opérations et réduire les coûts des entreprises.  

Les entreprises ont donc tout intérêt à se questionner sur les avantages de l'intégration d’expériences immersives en leur sein. Mais quels paramètres les entreprises doivent-elles prendre en compte pour réussir la création et l’intégration de technologies immersives ?

Planifier l’intégration de ces technologies

La maîtrise de diverses technologies telles que l’IA, la 3D, l’IoT et bien sûr la RV est un prérequis à la création d'expériences immersives. Or, les experts du métavers sont encore une denrée rare. Les développeurs spécialisés dans la modélisation 3D, les concepteurs d’avatars et les juristes du métavers sont les profils les plus recherchés par les entreprises désireuses de se développer dans le monde virtuel. Ainsi, la création d’environnements de collaboration virtuels fonctionnels nécessite d’allouer des ressources financières et humaines dédiées à cet effet. Pourtant, selon la même étude, seulement 35% des dirigeants ont attribué un budget et des objectifs prédéfinis à leurs initiatives liées au métavers.

Bien que ces investissements puissent s'avérer conséquents, 55% des entreprises estiment que ces efforts humains et financiers en valent la peine.  En effet, plus une entreprise planifie et intègre tôt les technologies immersives dans ses activités, plus elle sera performante.

L’humain, l'élément clé du succès du métavers

Si la technologie est essentielle au succès des expériences immersives, finalement ce seront les collaborateurs qui détermineront son adoption et son utilisation au sein de l’organisation. Outre la génération de scénarios pour observer les biais de l’entreprise, le métavers peut simuler des activités d’équipe et ainsi permettre aux membres d’être davantage soudés, plus engagés et plus productifs. Ces simulations virtuelles permettent alors d’établir des relations et de collaborer dans un environnement à faible enjeu.

Le manque d’expérience des collaborateurs dans le métavers représente donc un enjeu majeur pour 42% des dirigeants, qui doivent désormais investir dans leur formation pour veiller à ce que ceux-ci aient les compétences nécessaires pour profiter de ces technologies. Cela passera par la mise à disposition des ressources et du soutien adéquats pour favoriser un apprentissage continu, comme l’intervention ou le recrutement de spécialistes qui vont accompagner les salariés dans la prise en main de ces outils et leur application dans leurs tâches quotidiennes.

Identifier les cas d’usage

Toutes les fonctions n’ont pas intérêt à migrer vers le monde virtuel. Les entreprises doivent tout d’abord identifier les points de friction au sein de l'organisation et de ses processus de travail qui pourraient bénéficier de l’adoption des technologies de réalité virtuelle. Il peut s'agir de domaines tels que la formation des employés, l'engagement des clients ou encore l'efficacité opérationnelle.

En investissant dès maintenant dans la formation du personnel, en identifiant les cas d'utilisation appropriés et en adoptant une approche proactive de la mise en œuvre, les entreprises pourront exploiter la puissance des environnements immersifs virtuels et prendre une longueur d'avance sur leurs concurrents.