Voici le pire défaut qu'un chef peut avoir selon les Français, serez-vous d'accord ?

Voici le pire défaut qu'un chef peut avoir selon les Français, serez-vous d'accord ? En France, les salariés ont une relation souvent compliquée avec leur manager et une étude pointe du doigt ce qu'ils détestent le plus.

Il semblerait qu'en France les managers n'aient pas la côte auprès de leurs collaborateurs. En 2007, une étude de BPI révélait que plus d'un tiers des salariés n'avaient pas une opinion favorable de leur dirigeant. En 2016, une autre étude allait dans le même sens en annonçant que 66% des salariés estiment que la présence de leur chef n'est pas essentielle à leur travail et que 11% jugent même qu'ils travailleraient mieux sans eux.

Si les raisons de la défiance des Français vis-à-vis de leur supérieur hiérarchique intriguent, une étude de l'entreprise Seton menée en 2018 a permis de les mettre en lumière. Basée sur un échantillon de 1 000 personnes, elle établit un classement des pires défauts des managers selon les salariés français. Parmi eux on retrouve de la cinquième à la première position : s'attribuer le mérite du travail d'autrui, être incompétent à son poste, penser aux chiffres avant l'humain, être inabordable et distant, faire preuve de favoritisme

Le sentiment de ne pas être traité de la même façon que ses collègues est donc un point particulièrement sensible chez les salariés français. Cela ressort également dans le classement des qualités les plus appréciées chez les managers, établi dans la même étude. La qualité numéro 1 est le fait d'être juste, viennent ensuite le fait d'inspirer son équipe, de montrer l'exemple, de gérer et de déléguer efficacement et enfin d'être abordable et amical. 

A noter que le besoin de justice des salariés est légitime. L'égalité de traitement est une obligation légale à laquelle l'employeur doit se conformer. Un manager doit pouvoir justifier de façon objective ce qui pourrait être perçu comme un avantage, qu'il soit financier (ticket restaurant, primes...) ou lié aux conditions de travail (possibilité de télétravailler, horaires...), ceci afin d'éviter toute accusation de discrimination. 

Le site du ministère du Travail précise néanmoins que certaines inégalités de traitement peuvent être admises. Une inégalité de traitement liée à l'âge par exemple, ne constitue pas une discrimination si elle vise à préserver la santé ou la sécurité d'un travailleur ou d'une catégorie de travailleurs. Le lieu de résidence et la situation économique de certains salariés peuvent aussi entraîner des mesures en leur faveur qui ne pourront pas être considérées comme de la discrimination.