La communication contribue à l'augmentation de la rentabilité
Contrairement aux prévisions de bien des experts, le contexte actuel de crise économique mondiale encourage un nombre croissant d'entreprises à étendre leurs perspectives d'activité à l'étranger, afin d'adopter des stratégies commerciales plus internationales.
Contrairement aux prévisions de bien des experts, le contexte actuel de
crise économique mondiale encourage un nombre croissant d'entreprises à étendre
leurs perspectives d'activité à l'étranger, afin d'adopter des stratégies
commerciales plus internationales. De plus en plus
souvent, les entreprises et leurs employés sont amenés à communiquer et
coopérer avec nombre de clients, collègues, fournisseurs et partenaires
implantés à l'étranger. Dans ce contexte, la prospérité d'une entreprise repose
sur l'attitude qu'elle choisit d'adopter envers ses salariés en privilégiant le niveau de compétence et de qualification de ses
employés. Avec pour objectif la transmission effective et efficace
d'information au sein du groupe, afin que tous puissent profiter pleinement des
opportunités qui leurs sont présentées. Je pense en effet qu'une bonne
communication constitue un vecteur de croissance primordial en matière de
commerce international et de gestion d'entreprise.
Dans un sondage réalisé pour le groupe de soutien
éducatif EF Education First en
partenariat avec l'institut de recherche économique (EIU), sur un total de 600
cadres interrogés près de la moitié (49%) a reconnu que divers malentendus et
incompréhensions avaient fait échouer plusieurs contrats internationaux
majeurs, impliquant ainsi des pertes financières considérables pour leur
entreprise. Ce manque à gagner est encore plus
important dans le cas des entreprises brésiliennes et chinoises, avec une
proportion d'échec d'accords internationaux s'élevant respectivement à 74% et
61%. Il semble ainsi que les différences linguistiques et culturelles constituent
des obstacles majeurs au développement et au succès des entreprises à l'échelle
internationale. Cet état de fait est problématique, surtout pour les
entreprises qui ont tenté une première incursion au-delà des frontières de leur
marché domestique : environ deux tiers d'entre elles (64%) confirment que
nombre de différences linguistiques et culturelles gênent le renforcement de
leur présence sur les marchés étrangers.
Ces
défis sont d'autant plus grands que parmi les groupes sondés, près de neuf
entreprises sur dix prévoient une augmentation de leur clientèle implantée à
l'étranger dans les trois prochaines années, tandis que plus de trois quarts
des sociétés interrogées (77%) souhaitent consolider leur présence
opérationnelle à l'étranger. Lorsque l'on prend en compte tous ces facteurs, il
semble essentiel que les entreprises fassent leur possible pour donner à leurs
employés les moyens d'acquérir les compétences nécessaires à une communication
efficace, afin d'aboutir à une entente par-delà les frontières.
La plupart des cadres interrogés (68%), tous pays
confondus, considèrent que l'anglais est la véritable langue du commerce
international, suivi du mandarin et de l'espagnol. Aujourd'hui
plus que jamais, notre devoir est d'investir dans la formation de nos équipes
pour qu'elles puissent mieux communiquer et s'exprimer dans ces langues si nous
voulons réellement développer notre activité à une échelle mondiale. Les
entreprises actuellement en mesure de communiquer à travers ces langues
possèdent un avantage certain, mais elles doivent aussi veiller à ce que leurs
employés soient capables de communiquer de manière efficace tout en s'adaptant
aux nuances propres à chaque culture. Près de 90% des cadres interrogés pensent qu'une meilleure communication avec leurs partenaires étrangers permettrait une
augmentation de la rentabilité, des revenus et des parts de marché de leur
entreprise. En revanche, ils soulignent aussi un réel besoin d'intensifier
l'offre de formation afin de perfectionner les compétences de leurs employés en
matière de communication et d'apprentissage des langues. Les chefs
d'entreprises avaient déjà admis l'existence de ce problème, mais le fossé
entre connaissance des faits et action concrète ne cesse de s'élargir : il
faut maintenant agir.
C'est maintenant ou jamais. Les entreprises françaises doivent
désormais viser une clientèle internationale et créer des liens avec les
marchés étrangers afin de favoriser la croissance économique. Le temps est venu de concentrer nos efforts sur la
formation de nos employés et nouvelles recrues dans le domaine des langues et
de la communication.