Digital Learning : stop aux idées reçues

Le digital learning gagne inexorablement du terrain dans les entreprises. Mais reste encore des freins et résistances qui s’appuient sur des idées reçues. Ils sont relativement simples à dissiper.

Le digital learning prend une place de plus importante dans la formation professionnelle, qu'elle soit continue ou initiale. Les Mooc méritent plus que jamais leur qualificatif de "massif". Il existe pourtant de nombreuses idées reçues sur le digital learning. Florilège.

Les apprenants ne se connectent pas

Si les apprenants potentiels ne sont ni informés, ni sensibilisés au digital learning, il est évident qu’il ne se passera pas grand-chose. Le lancement d’une solution de digital learning au sein d’une organisation, doit être au minimum soutenu par une campagne de communication, qui peut prendre des formes classiques ou plus modernes, comme des webinars ou des challenges internes. 
Mais cela ne suffit pas. Les responsables formation doivent établir un parcours apprenant clair et engageant, avec un accès le plus direct possible à la plateforme (en quelques clics ou via le LMS de l’entreprise) et en proposant un catalogue riche et toujours à jour. L’accès, l’ergonomie et l’intuitivité de la solution sont les premiers vecteurs d’adhésion !

C’est à l’entreprise de choisir qui a le droit à la formation

Surtout pas ! Le digital learning a pour vocation de faciliter au maximum l’appropriation des outils que les collaborateurs doivent utiliser au quotidien pour être plus efficients dans leurs activités. Le corollaire est donc de leur offrir une solution centrée sur leurs propres besoins, accessible n’importe où, n’importe quand, sur le PC, leur tablette ou leur smartphone. 
Les Responsables Formation ne peuvent connaître précisément leurs besoins spécifiques. A cela s’ajoute le rythme des mises à jour logicielles qui se font aujourd’hui au niveau du trimestre. Il devient donc évident que les Responsables Formation doivent anticiper et répondre aux attentes de tous les salariés, quels que soient le sujet et le moment où ils en ont besoin. Ils optimiseront ainsi leurs plans de formation sur le long terme, en développant en continu les compétences digitale des collaborateurs, et ce dans une démarche d’agilité leur permettant de prendre la main sur leur propre parcours de formation.
Lancer un projet de digital learning c’est complexe et laborieux
Bien sûr, les enjeux du digital learning imposent aux responsables formation de mettre en place une véritable stratégie en la matière, et ce d’autant plus si l’entreprise est en cours de transformation digitale. Mais, si cette stratégie s’appuie sur une gestion de projet précise et formelle, qui implique les différents intervenants, formalise les indicateurs, et qui est soutenue par la direction des ressources humaines et la direction générale, le projet de digital learning se déroule sans difficulté. 
Après avoir fait l’état des lieux sur les plans pédagogique, technique, culturel et financier, le projet définit la méthodologie et les différentes étapes inscrites dans un planning précis : implémentation, déploiement, indicateurs de performance (KPI), suivi des campagnes… Il s’agit finalement de définir son propre modèle de gouvernance du digital learning, en répondant d’abord au "pourquoi faire" et "quoi proposer" avant de répondre au "comment faire (quelle solution choisir)".

Un projet de digital learning ça roule comme sur des roulettes

Certes non ! Aujourd’hui, il n’y a plus de retour en arrière possible, il faut convaincre les plus réticents et attiser leur curiosité, notamment grâce une offre catalogue riche et diversifiée. Il faut donc mettre en place des campagnes de sensibilisation régulières pour soutenir ce changement culturel, intégrant des outils print, web et événementiels. Ne pas hésiter non plus à nommer des ambassadeurs internes, qui deviennent de véritables sponsors du digital learning. Valoriser également ceux qui obtiennent leurs badges en ayant finalisé leur propre parcours de formation. Et bien évidemment, choisir un prestataire qui saura vous accompagner dans le temps pour vous aider à développer le taux d’usage de la solution, tout en partageant les bonnes pratiques