Bien-être au travail : la parole des salariés

L'avis des collaborateurs peut influer sur le bien-être au travail. Recueillir et partager cette parole est essentiel pour atteindre ce nouveau droit social qu'est le bien-être au travail.


3 millions de Français courent un risque élevé de burn out, le mal-être au travail par salarié et par an en France coûte 12 600 euros dans le secteur privé…  Des chiffres qui donnent le vertige mais qui illustrent la triste réalité d’un management fonctionnel et instrumental au service de la productivité. Le collectif HappyTech auquel nous appartenons fédère des start up plaçant leurs innovations au service de la qualité de vie au travail.  
 
Dans un rapport à l’entreprise de plus en plus transactionnel, s’enquérir des besoins de ses collaborateurs devient donc une nécessité. En réponse, la vocation de la HappyTech est bien d’accompagner les entreprises dans leur transformation au service d’une ré-humanisation de leur organisation.
 
La transparence au service de la performance 
 
La bienveillance au travail suppose de renouer avec le fondement du lien social : la parole et l’écoute. Or, l'un des problèmes est de pouvoir exprimer son ressenti au travail. Ce n'est pas forcément facile d'être entendu et compris lorsqu’on évolue dans une entreprise où il y a abstraction des relations humaines et où la productivité doit primer sur le rythme des affects de chacun. 
  
Mesurer et publier l’indice de bien-être au travail de chaque entreprise, constitue un réel facteur de prise en compte sérieuse et d’amélioration de la qualité de vie au travail voire un booster d’innovation. Cela passe par les avis des collaborateurs. L'avis des clients a modifié les stratégies socio-marketing des entreprises, dans le secteur de l'hôtellerie. On peut atteindre le même résultat en récoltant des avis des salariés de façon sécurisée et anonyme et établir en temps réel un indice de bien-être des entreprises.
 
Bienveillance et petits gestes 

Dans un monde du travail qui apparaît comme de plus en plus déshumanisé, il faut garder de la bienveillance et de l'empathie. Même à un petit niveau entre collègues, ceci est essentiel. Du coup de main pour remettre en route le photocopieur au partage d'une tasse de thé.Tout le monde est vecteur de changement vertueux y compris les hors-les murs du monde du travail : ils peuvent aussi influer sur les modes de fonctionnement des entreprises en n'achetant, par exemple, que les produits de marques respectueuses de leurs salariés. 
Contribuer au bien-être au travail devient alors un acte citoyen !