My Mooc rachète Mooctivity et part à l'assaut des USA

My Mooc rachète Mooctivity et part à l'assaut des USA La start-up active dans le conseil en formation en ligne rachète son alter ego américain pour s'internationaliser et séduire les grands comptes internationaux.

Salariés, vous voulez suivre un Mooc pour monter en compétences mais vous ne savez pas lequel choisir ? Pas de problème, vous pouvez compter sur la plateforme My Mooc. A l'origine conçue comme un TripAdvisor de la formation, la start-up a depuis deux ans développé une offre payante à destination des entreprises. Objectif ? Les aider à recenser les Mooc les plus adaptés aux besoins de leurs collaborateurs et installer des plateformes de formation interne.

Un concept qui, pour le moment, a séduit une trentaine de grands comptes tels que Vallourec, Bouygues, Air France ou encore Allianz. Pour se développer à l'international, My Mooc annonce le rachat sur fonds propres de la plateforme américaine Mooctivity pour un montant qu'elle souhaite garder confidentiel.

My Mooc compte concurrencer Class Central et Course Talk chez eux

"Pour le moment, 90% de notre trafic provient des pays francophones. Pour croître encore, il faut être présent dans le secteur du Mooc anglophone. Nous n'avons pas le choix, c'est le principal levier de croissance", explique Clément Meslin cofondateur de My Mooc qui reconnaît avoir été séduit par les milliers de visiteurs hebdomadaires et le très bon référencement de son cousin basé à San Francisco.

Tout le contenu de Mooctiviy va migrer vers My Mooc dans les semaines qui viennent et la start-up collabore actuellement avec un cabinet de conseil en référencement pour éviter de perdre de la visibilité. "Avec ce rachat, nous nous attendons à une hausse de trafic de 30%".

Mais ce n'est pas tout. Le but de ce rachat est surtout commercial. My Mooc compte s'implanter en force aux Etats-Unis et ce très rapidement : "My Mooc dont le groupe Sitel est actionnaire a des commerciaux basés en Floride. Dès le mois de septembre, ils commenceront à vendre notre solution". Et les objectifs sont élevés puisque la jeune pousse souhaite séduire entre 30 et 40 nouveaux clients américains sur un an. "Il existe deux gros concurrents dans les pays anglophones, Class Central et Course Talk. A moyen terme, nous voulons intégrer le trio de tête, voire être le second acteur du marché. Et ce, tout en restant leader en France", ambitionne Clément Meslin.

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