Hausse des discriminations au travail

Pour les femmes et les hommes du monde du travail, la prévention des discriminations reste un enjeu fort, révèle la 3e édition du baromètre de la Halde.
Les salariés du secteur privé sont plus nombreux à déclarer avoir subi une  discrimination au travail (36 % contre 28 % en 2009), tout comme les agents des fonctions publiques (26 % contre 22 % en 2009). Les principaux motifs sont l'origine, la grossesse, l'âge, l'apparence physique et le sexe.
Un nombre croissant des salariés du privé disent avoir été témoins d'une discrimination (42 % contre 38 % en 2009). Les auteurs de discrimination les plus cités demeurent le supérieur hiérarchique direct et la direction. Si la recherche de solutions en interne s'améliore (le rôle d'appui des représentants du personnel est confirmé), les recours externes, notamment contentieux, paraissent moins saisis ou connus, et sont cités par à peine 10 % dans le privé.
Le fait d'interroger régulièrement les salariés ou les agents publics sur leurs ressentis en matière de discrimination au travail, sur la base du volontariat et de l'anonymat, est plébiscité. Il en est de même pour le fait de sanctionner les entreprises ou les administrations et services publics qui n'ont pas pris de mesures en faveur de l'égalité.