Ne pas se substituer au nouveau manager

Si un changement de manager est une situation riche en opportunités, elle ne doit pas vous inciter à vouloir devenir calife à la place du calife. En effet, les premières semaines, le nouveau manager peut sembler en décalage par rapport à l'activité du service. Une période qui peut se prolonger sous l'effet de différents facteurs : manque d'expérience de l'intéressé, contexte fluctuant qui l'empêche de prendre des décisions claires, passage de relais qui a été rapide voire inexistant...

"Vous pouvez l'aider mais pas faire à sa place", résume Françoise Beigbeder. Soyez son bras droit si vous le pouvez mais ne pensez pas à sa place. En particulier, ne tentez pas de le contourner en traitant directement avec son propre n+1. Vous n'auriez à y gagner que le travail incombant à un 'chef', sans en avoir le titre ni les moyens. Au pire, votre nouveau manager pourrait vous percevoir comme une menace et vous écarter, une fois qu'il aurait repris la situation en main.