Retour au bureau : comment lier efficacité technologique et hybridation des modes de travail

Les comportements des salariés évoluent et la pandémie a contribué à digitaliser les environnements de travail, permettant aux entreprises et à leurs salariés d'opter selon le contexte pour le travail à distance. C'est notamment ce que le terme Workplace as a Service cristallise : le besoin inévitable d'intégrer la conception de l'environnement de travail au business model.

Alors que selon les chiffres présentés par la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), affiliée au ministère du Travail, plus d’un quart (27,7%) des actifs français ont expérimenté le télétravail, un sondage OpinionWay-Square Management pour « Les Echos », révèle que 80 % d’entre eux aimeraient continuer à exercer leur travail à distance, au moins en partie. Une pratique qui a déjà convaincu les salariés, mais qui peine encore à être accepté par la majorité des entreprises. La rentrée de septembre est une étape décisive, puisqu’elle représente pour beaucoup de professionnels le retour à la vie d’avant, la vie normale. 

La norme du Flex office

Comme le démontre l’étude « Demain, tous au bureau ? Télétravail et immobilier » menée par CBRE, le nouveau schéma d’hybridation conduit inévitablement les sociétés à réduire leur surface de bureau (entre 14% et 18% de m² en moins). Cette nouvelle organisation exige également une obligation d’adaptation totale des entreprises, tant sur le plan managérial que sur celui du support réseau. À distance, les salariés sont autonomes et la confiance qu’a l’entreprise à leur égard doit être solide. D’autre part, chaque employé doit pouvoir accéder aux documents de l’entreprise, quel que soit son lieu de fonction. Cette fonction de partage est aujourd’hui au centre des stratégies des entreprises, amenées à se digitaliser.  

Développer la flexibilité pour faciliter la collaboration

Le recours au Cloud permet aux employés de continuer d’accéder aux outils nécessaires à leur travail, mais réduit également la charge informatique et le coût des infrastructures. La mise en œuvre de fonctions d’infogérance avancées contribue à la progression des entreprises et l’intégration de services de connectivité entre les périphériques permet aux clients de bénéficier de résultats satisfaisants peu importe son lieu de travail ou la complexité de son réseau. En effet, les techniciens n’étant plus disponibles immédiatement si un incident se déclare, il est nécessaire d’avoir une bonne visibilité du parc et de permettre la gestion à distance de ce dernier.

Sécurité des parcs d’imprimantes et des documents 

Depuis le début de la crise et alimentées par le télétravail, les cyberattaques qui visent les entreprises se multiplient. C’est en tenant compte de ce contexte que le développement des technologies doit se faire ; les produits doivent être sécurisés afin d’éviter les fuites. La sécurisation de l'information doit s'opérer de bout en bout.

Si la dématérialisation des documents laisse à penser que les périphériques d’impression sont voués à disparaître, la sécurité de ces derniers n’est pas à négliger. D'ailleurs l’Agence européenne chargée de la sécurité les réseaux et de l’information (ENISA) a récemment souligné les enjeux de sécurité liés à l’impression. L’agence a par exemple démontré que les documents papier ne sont pas la seule source de conservation qui induit une divulgation de données sensibles. En effet, les cyberattaques, ainsi que des négligences humaines amènent également les entreprises à s’interroger sur l’efficacité de la conservation de documents numériques.

La société actuelle doit s’adapter aux changements brutaux causés par la crise. La flexibilité des employés représente un enjeu de compétitivité pour de nombreuses entreprises : les salariés privilégieront inévitablement celles dont l’environnement de travail est multiple et fonctionnel. Confrontés aux éventuels futurs épisodes, les dirigeants doivent s’engager sur un terrain qui n’était jusqu’alors qu’expérimental. Le groupe PSA a, par ailleurs, récemment annoncé généraliser le télétravail post-pandémie pour 40 000 de ses collaborateurs. Aussi la capacité d’hybridation et de flexibilité, appelée entre autres Workplace as a Service, représente un véritable atout pour les entreprises, qui parviendront à profiter de l’éloignement des salariés pour se structurer de nouveau et autrement, en actionnant de nouveaux leviers.