Social Media Listening : la démarche clé pour une stratégie Brand Content efficace
Les écoutes Social Media constituent une alternative intéressante aux sondages pour détecter les thématiques et sujets sur lesquels il est pertinent pour une marque de se positionner, identifier des ambassadeurs de la marque et orienter la stratégie de création de contenus.
Dans un contexte fortement concurrentiel où les consommateurs sont moins fidèles, les marques ont un recours croissant aux instituts de sondage pour suivre l’évolution des besoins et des attentes des consommateurs. Il ne se passe en effet pas un jour sans la publication d’un baromètre sur des sujets aussi divers que la transformation numérique dans le secteur B2B ou les nouvelles habitudes de départ en vacances des français à l’approche de l’été.
Les écoutes Social Media peuvent constituer une alternative intéressante pour détecter les thématiques et sujets sur lesquels il est pertinent pour une marque de se positionner. Elles permettent également d’identifier des remontées récurrentes de la part des consommateurs, précieuses pour optimiser les produits et ce, moyennant uniquement le coût humain de l’expert et la licence de l’outil retenu.
Quelle valeur ajoutée attribuer aux outils de Social Listening ?
Ils constituent d’abord un moyen d’écoute, d’analyse et de suivi des conversations online sur sa marque mois après mois. Ils permettent aussi l’identification de signaux faibles et d’influenceurs pouvant devenir des ambassadeurs potentiels pour la marque. Mais pour tirer pleinement partie de ce type d’outil, il convient d’allouer des moyens humains à l’analyse des données.
L’expérience le montre, les entreprises qui disposent d’un outil de veille mais n’ont pas d’équipe dédiée à la gestion de leur e-réputation en tirent peu profit. A contrario, des sociétés comme Orange avec l’ouverture de son Social Hub, Nestlé ou encore Microsoft, mettent en place des Social Media Room réunissant différents experts pour analyser les conversations en temps réel. Objectif : produire un contenu adéquat et développer une forte proximité avec leurs audiences.
Pour les Techdays de Microsoft en 2015 par exemple, 4 community managers, 2 analystes e-réputation, 2 graphistes, un social media reporter et un consultant social media ont été mobilisés à plein temps pendant les 3 jours de l’événement, pour interagir en direct avec les internautes et amplifier la visibilité de l’événement.
Mener des études communautaires ponctuelles
Pour des entreprises qui ne sont équipées ni d’outils, ni de data-analystes dédiés à l’e-influence, la réalisation d’études ponctuelles permet de connaître et comprendre les besoins de sa communauté. Le Social MediaManager peut grâce à ces études optimiser sa démarche conversationnelle avec les audiences. En effet, chaque cible utilise sur le web des codes qui lui sont propres.
Il est ainsi essentiel de connaître les influenceurs qui ont le pouvoir de rendre un contenu viral, ainsi que les terminologies qu’ils emploient, pour optimiser la visibilité de l’information. Une approche fine consistant à écouter les conversations d’un groupe restreint d’influenceurs permet alors de détecter de potentiels bad buzz et signaux faibles, mais également d’identifier des opportunités pertinentes de prise de parole.
Microsoft scanne ainsi les conversations Social Media à la fois autour de ses produits, mais également auprès des principaux influenceurs de ses communautés B2B, pour orienter directement la production éditoriale et de contenus.
Il y a donc peu de risque à conclure que l’écoute et l’analyse des conversations spontanées des internautes sur le web et les réseaux sociaux constitue aujourd’hui un concurrent sérieux aux méthodes de sondage traditionnelles. Tout le monde a désormais accès à la voix du consommateur. Une bonne écoute des tendances sur les réseaux sociaux sera la clé d’une production de contenu attractive et d’un marketing en phase avec l’évolution des demandes des clients.