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Tous les propriétaires peuvent profiter de cette aide - elle va bientôt devenir très avantageuse

Tous les propriétaires, peu importe leur revenu, peuvent bénéficier d'une aide de l'Etat. Elle va bientôt devenir plus avantageuse.

La performance énergétique d'un logement est une préoccupation majeure pour n'importe quel propriétaire. S'il vit dedans, la rénovation énergétique du bien immobilier permet de réduire le coût de ses factures (chauffage ou climatisation). De même, pour mettre en location ou en vente un logement, il est primordial d'avoir une performance énergétique correcte. Sans ça, la location peut être interdite et le prix de vente peut chuter.

Toutefois, assumer le financement des travaux de rénovation n'est pas évident. De nombreuses aides existent afin d'épauler les ménages dans leur chantier. Parmi elles, l'une des plus connues va profiter d'un coup de boost dès le 1er janvier 2025. En clair, à partir de cette date, les propriétaires qui en bénéficie vous pouvoir payer moins cher leur travaux de rénovation énergétique.

Cette bonne nouvelle concerne le dispositif MaPrimeRénov'. A compter de l'an prochain, le plafond d'écrêtement des aides à la rénovation énergétique sera rehaussé. La mesure permettra aux ménages, quel que soit leur niveau de revenu, de bénéficier d'une aide plus élevée, notamment de la part des collectivités locales. Grâce à cette évolution, certains particuliers pourraient économiser plusieurs milliers d'euros sur leurs travaux.

Pour résumer : l'Etat fixe un montant maximum de subventions que les ménages peuvent obtenir via MaPrimeRénov'. Les propriétaires ont la possibilité de cumuler différentes aides locales à MaPrimeRénov', afin de diminuer leur reste à charge. Cependant, le montant total des aides, incluant la subvention MaPrimeRénov', ne peut dépasser un certain seuil appelé taux d'écrêtement. Si ce seuil est dépassé, le montant de MaPrimeRénov' est réduit d'autant. En relevant le seuil d'écrêtement pour les propriétaires, l'Etat leur permet donc de cumuler davantage de subventions et de réduire leur reste à charge.

Pour les ménages aux revenus très modestes, le taux d'écrêtement, déjà fixé à 100%, restera inchangé. En revanche, à partir de 2025, il passera de 80% à 90% pour les ménages modestes, de 60% à 80% pour les ménages aux revenus intermédiaires, et de 40% à 50% pour les ménages aux revenus élevés. Concrètement, dans le meilleur des cas, les ménages modestes auront un reste à charge limité à 10% contre 20% précédemment, les ménages intermédiaires paieront 20% des travaux contre 40%, et les ménages aux revenus supérieurs 50% contre 60% en 2024.

Pour rappel, les ménages aux revenus très modestes sont ceux dont le revenu fiscal de référence (indiqué sur le dernier avis d'imposition) se situe en dessous de 17 009 euros pour une personne seule. Le revenu fiscal de référence pris en compte est de 21 805 euros pour les ménages modestes et de 30 549 euros pour les foyers intermédiaires. Au delà de ce dernier montant les ménages sont considérés comme des foyers aux revenus élevés. Il faut noter que ces plafonds de revenus à respecter sont plus importants pour les propriétaires habitant en Île-de-France.