Djust lève 7 millions d'euros pour sa solution d'e-commerce BtoB

Djust lève 7 millions d'euros pour sa solution d'e-commerce BtoB La start-up compte une cinquantaine de clients dont Eiffage, Franprix, Monoprix ou encore Jeff de Bruges.

Nouveau tour de table pour Djust. La start-up française, qui accompagne les entreprises dans la mise en place de plateformes d'e-commerce BtoB, annonce ce 1er octobre lever 7 millions d'euros auprès de New Enterprise Associates, Elaia Partners et Speedinvest. Elle avait déjà récolté 3,5 millions d'euros en 2021 et 12 millions d'euros en 2023.

Fondée en 2020, Djust commercialise un logiciel permettant aux entreprises de concevoir leur plateforme e-commerce BtoB. "Dans le BtoB, la gestion des commandes est souvent archaïque", indique Arnaud Rihiant, CEO et ancien cofondateur de Mirakl. "Notre solution permet de fluidifier tout le parcours d'achat, de la prise de commande jusqu'au paiement". A noter que pour cette dernière partie, Djust a conclu un partenariat avec le spécialiste des paiements Adyen.

La start-up s'adresse à "tout type d'entreprise", aussi bien des manufactures, des grossistes, des détaillants, des acteurs du retail ou des franchisés. Elle compte une cinquantaine de clients, dont Franprix, Monoprix, Eiffage ou encore Jeff de Bruges et son mode de rémunération est double : un abonnement SaaS et une commission sur les transactions encaissées par ses clients. Au total, elle assure gérer 1,5 milliard de transactions par an et souhaite atteindre 3 milliards d'ici 2026.

BNPL et agentic commerce

Selon son dirigeant, les concurrents de Djust sont "des acteurs historiques de l'e-commerce comme Salesforce ou Shopify" mais "sont davantage orientés BtoC que BtoB". La start-up entend profiter de cette levée de fonds pour renforcer sa présence en Europe et pour recruter une dizaine de collaborateurs qui s'ajouteront aux 50 actuels.

Enfin, Djust compte améliorer sa solution via deux nouveautés. La start-up veut ajouter le BNPL à son offre de paiement, qui comprend déjà la carte et le virement, et développer une suite d'agents d'IA : "Je suis persuadé que l'e-commerce s'apprête à rentrer dans une nouvelle ère avec l'agentic commerce", conclut Arnaud Rihiant.