Le stockage de données prend du galon !
Une nouvelle tendance émerge. Elle consiste à considérer le stockage plus seulement comme une dépense, mais comme un moyen de faciliter les activités.
Dans de nombreux secteurs d’activité comme la radio et télédiffusion, les médias, le commerce de détail, l’industrie géo-spatiale et bien d’autres, les questions de stockage sont prépondérantes. Les entreprises de ces secteurs ne parlent plus de leurs « données » sous cette appellation, mais leur préfèrent désormais les termes « contenus », « ressources » ou « informations ».Ces entreprises ont à présent conscience que leurs employés
et leurs clients doivent pouvoir utiliser ces informations numériques pour
optimiser leurs activités, par exemple pour comprendre comment augmenter leur
chiffre d’affaires, accélérer la mise sur le marché d’un nouveau produit,
bénéficier d’un avantage concurrentiel ou encore améliorer leurs marges. Cette
attitude renvoie à la tendance générale de plus en plus prononcée qui consiste
à considérer le stockage plus seulement comme une dépense, mais comme un moyen
de faciliter les activités.
Nombre de nos clients font partie de ces sociétés
d’avant-garde et nous avons tiré de leur expérience quelques conclusions
utiles :
1. Optez pour des solutions
de stockage basées sur vos workflows de données ou d’informations
Ce conseil a l’air simple à mettre en pratique, surtout que
le concept de workflow de données est pertinent dans la plupart des
applications. Un exemple de workflow est la possibilité d’ingérer des données
rapidement sans perte d’informations, de les partager (souvent à un niveau
mondial) et de les conserver en fonction des besoins du secteur d’activité.
Cependant, de nombreuses entreprises continuent à appliquer une approche non
différenciée en matière de données. Prenons l’exemple d’une grande société
opérant dans le commerce de détail. De nombreuses vidéos et images utilisées
pour sa publicité sont stockées et sauvegardées avec les mêmes outils :
une base de données volumineuse ou des serveurs Exchange. Une approche plus
appropriée consisterait ici à analyser chaque type de donnée individuellement
et à concevoir des solutions de stockage basées sur les workflows et les
besoins des utilisateurs.
2. Stocker sans se
ruiner de plus grands volumes de données pendant des périodes plus longues pour
permettre aux utilisateurs d’optimiser l’utilisation qu’ils en font.
Prenons l’exemple de données liées à la recherche scientifique comme les résultats d’un projet de séquençage du génome pour illustrer ce principe : lorsqu’une recherche est terminée, il n’est pas toujours évident de comprendre immédiatement l’utilité de ses résultats. C’est parfois des années plus tard que cette recherche mène à une découverte importante. Il faut donc prendre en compte cette notion selon laquelle les données ont une valeur imprévisible. Autre exemple : les données géospatiales. Une image satellite prise aujourd’hui sera peut-être utile pour une mission ou une initiative qui se déroulera dans 10 ans. Encore une fois, il est impossible de prévoir si les données auront une valeur quelconque au fil du temps.
Pour stocker un plus grand volume de données plus longtemps
sans se ruiner, il n’y a qu’un seul moyen : les solutions de stockage
multiniveau. La plupart des contenus numériques obtenus aujourd’hui et dans un
futur prévisible ne sont et ne seront pas structurés. Il s’agit de fichiers
volumineux incompatibles avec les outils classiques de réduction des données
tels que ceux permettant la déduplication ou la compression. Dans leur grande
majorité, ces contenus doivent rester disponibles et accessibles, mais ne
seront peut-être pas consultés pendant des jours, voire des années. Dans ce
cas, la meilleure approche est généralement d’utiliser un système de stockage
rapide (comme le stockage flash) pour le travail de production, et une méthode
plus économique et moins performante (comme les bandes) pour archiver les
masses de contenus non structurés. De nombreuses autres technologies de
stockage (NAS, stockage par blocs, objets et dans le Cloud) peuvent également
intervenir de façon efficace dans la plupart de ces workflows. En fait, nous sommes
certains que, à l’avenir, le Cloud fera partie intégrante de la plupart des
workflows de stockage multiniveau.
3. Quelles est la valeur
des données si les utilisateurs ne peuvent y accéder ?
Concevoir une solution de stockage multiniveau basée sur le workflow de ressources numériques de l’entreprise et permettant de stocker de plus grands volumes de données ne vaut que si on s’assure que les utilisateurs (monteurs, designers, responsables marketing, scientifiques, analystes, etc.) peuvent y accéder dès qu’ils en ont besoin sans passer par le département informatique. Différentes technologies permettent désormais le partage des données entre différents sites (même s’ils sont répartis dans le monde entier) et leur stockage dans des formats ouverts facilement accessibles. Les technologies de stockage objets dans le Cloud et les nouveaux formats ouverts tels que LTFS pour les systèmes de bandes contribuent à faciliter davantage le partage des données.