Dossier Les coulisses techniques de Deezer
Pour servir un catalogue de 35 millions de titres dans plus de 180 pays, le site de streaming musical a déployé une infrastructure haute disponibilité. Il fait aussi appel au Big Data pour faire des recommandations.
En l'espace de dix ans, Deezer a accompagné toutes les mutations du streaming musical. En 2006, son co-fondateur, Daniel Marhely, 22 ans, lance Blogmusik, un site de partage et d'écoute de musique, à la limite de la légalité. Un an plus tard, il trouve un arrangement avec la Sacem et ouvre Deezer. Après des accords passés avec quatre majors et plus de mille labels indépendants, son catalogue contient aujourd'hui 35 millions de titres. Accessible dans plus de 180 pays, Deezer a séduit 6 millions d'abonnés payants pour 16 millions de visiteurs uniques.
700 serveurs supportent le site de Deezer
L'infrastructure technique du site a suivi cette forte croissance. Deezer a démarré avec un seul serveur que Daniel Marhely devait redémarrer manuellement quand il ne tenait pas la charge. Aujourd'hui, la plateforme s'appuie sur 700 serveurs que la société détient en propre, répartis dans quatre datacenters.
Comme tous les acteurs du streaming, Deezer a mis en place différentes briques technologiques afin de répondre aux contraintes de temps réel. Il fait aussi appel au Big Data pour le calcul des tops et des recommandations.
Premier employé de Deezer - il a été recruté comme ingénieur logiciel en avril 2007 aux côté des fondateurs Daniel Marhely et Jonathan Benassaya -, Aurélien Hérault, 33 ans, a vécu toutes ces transformations. Aujourd'hui vice-président technologie, il ouvre les coulisses techniques de Deezer au JDN.