ERP Oracle : le support critiqué par les utilisateurs
Le Groupe des Utilisateurs d'Applications Oracle (OAUG) s'est penché sur les stratégies de montées de version mises en place par ses membres en matière d'ERP. Pour cette étude, 327 responsables métiers ont été interrogés, appartenant pour 37% à des entreprises comprenant entre 1 001 et 5 000 employés, 27% moins de 1 000 employés, et 35% plus de 5 000 employés.
Parmi les principaux résultats de l'étude "ERP Upgrades : What's Your Philosophy?" sponsorisée par Oracle mais réalisée par le cabinet d'études indépendant Unisphere Research, on apprend que plus du tiers des entreprises (36%) sont actuellement engagées dans un processus de montée de version de leur ERP. 44% des clients Oracle interrogés prévoient de le faire dans les 24 mois.
Du point de vue des bénéfices liés à la montée de version, les utilisateurs placent en priorité - et sans surprise - l'accès à de nouvelles fonctionnalités (48%), une performance accrue (48%), ou encore une meilleure productivité utilisateur (38%).
Mais l'étude dresse également un état des lieux des problèmes rencontrés lors de la montée de version de l'ERP. Parmi les principaux, on retiendra ceux liés aux tests (49%) et à l'intégration (35%). Un quart des sondés cite aussi l'incohérence du correctif (25%) et 22% le rejet des utilisateurs.
Un coût du support qui augmente chaque année de plus de 3%
Par ailleurs, la principale raison évoquée par les entreprises pour justifier une montée de version est l'arrêt du support (73%) de la version de leur outil, loin devant les meilleures fonctionnalités (40%) et l'adoption d'une technologie de nouvelle génération (28%).
Un arrêt du support qui peut être d'autant moins bien perçu par les entreprises clientes que les coûts liés à la maintenance des ERP Oracle sont en constante augmentation. Une étude Forrester Research, évoquée dans un article du Wall Street Journal, évalue la hausse des prix entre 3 et 4% chaque année.
La montée de version de l'ERP provoque en outre des arrêts de l'activité pour de nombreuses entreprises. 27% des répondants indiquent qu'elle a provoqué des temps d'arrêt ou des interruptions de services compris entre 1 et 5 jours. Et ils sont 7% à avoir même connu des interruptions ayant pu atteindre un mois.