Digitalisation : voici un graphique pour se situer par rapport aux autres

Digitalisation : voici un graphique pour se situer par rapport aux autres L'Observatoire "De la stratégie à l'action" est publié en amont de ROOMn, événement annuel sur la mobilité qui se tient en mars à Monaco. Il propose un graphique bien pratique.

Quels sont les principaux facteurs d'accélération de la transformation digitale des entreprises ? Evoqués par 64% des organisations françaises, la mobilité et son impact sur la relation client figurent en tête de ces leviers, devant le développement de la data et son exploitation (63%). La mobilité, mais orientée organisation interne et processus cette fois, arriverait, elle, sur la troisième marche de ce podium (62%). Les indicateurs en question sont tirés de l'Observatoire 2016 "De la stratégie à l'action" qui est publié par DG Consultants en amont de ROOMn, des rencontres annuelles que le cabinet organise sur la thématique de la mobilité - et dont la troisième édition se tiendra les 8, 9 et 10 mars à Monaco. Le JDN est partenaire de cet événement.

Un graphique qui veut tout résumer

Au sein des grandes entreprises, l'impact de la mobilité sur l'organisation est plus important

"Pour les grandes entreprises (de 500 salariés et plus), la mobilité et son impact sur l'organisation de l'entreprise est au même niveau que la mobilité et son impact sur la relation client, ex aequo en 1ère position avec 68% des répondants", commente le cabinet GoudLink MRCC qui a réalisé l'observatoire pour le compte de DG Consultants.

Reste à savoir quel est l'état d'avancement des organisations françaises dans leur démarche de digitalisation. Pour illustrer la tendance, l'observatoire 2016 de ROOMn propose un graphique récapitulant les grandes étapes d'un chantier de transformation numérique (voir ci-dessous). Il croise deux indicateurs : en ordonnée, le niveau d'importance attribué par les répondants à chacune des étapes identifiées, et en abscisse, la part des entreprises les ayant réalisées. En résulte un graphique en nuage de points qui permettra aux décideurs de situer assez finement l'état d'avancement de leur propre organisation par rapport aux autres.

Indicateur tiré de l'Observatoire ROOMn 2016 "De la stratégie à l'action".  © Roomn

Les DSI : acteurs clés du digital dans les grandes entreprises

55% des organisations interrogées par GoudLink MRCC affirment que leur comité de direction est désormais convaincu par la nécessité du digital, et 42% être au clair sur la vision stratégique à adopter. "Mobiliser le middle management, ce qui concerne plus les grandes entreprises, est en en cours dans 46% des sociétés consultées", ajoute le cabinet. De même, au sein des sociétés françaises de plus de 500 salariés, la DSI et la direction générale sont considérées, beaucoup plus souvent que les autres directions, comme des alliés clés de la transformation digitale (elles sont ainsi, chacune, placées au centre par 65% des décideurs, contre 34% qui évoquent la direction marketing et 32% la direction digitale).

Un quart des entreprises françaises affirme avoir réalisé des projets liés à la transformation digitale

Mais au-delà des questions stratégiques et de mobilisation de l'encadrement, qu'en est-il de la transformation digitale des organisations françaises en termes de mise en œuvre ? Sur ce point, seuls 25% des décideurs consultés indiquent avoir concrétisé des projets dans ce sens, et une petite moitié (52%) font état de chantiers en cours qui n'ont pas encore abouti. "17% des répondants estiment avoir mobilisé l'ensemble de l'entreprise (21% pour les sociétés les plus avancées), mais 48% sont en cours", précise enfin GoudLink MRCC.

Indicateur tiré de l'Observatoire ROOMn 2016 "De la stratégie à l'action". © Roomn

Méthodologie : l'étude publiée par ROOMn a été réalisée par le cabinet GoudLink MRCC. Elle a été menée auprès de 300 entreprises françaises et administrations publiques, dont 60% comptent plus de 500 salariés. Elle a été réalisée sur la base d'un questionnaire diffusé en ligne du 15 décembre 2015 au 7 janvier 2016. La moitié des répondants sont des décideurs informatiques, un quart des directions générales, et la part restante des directions métiers.