De l'importance de bien penser ses budgets IT pour préparer l'après

Dans un monde de crise où tout est incertain, tous les secteurs vont investir dans la stabilité. Ce qui passe par une consolidation de l'existant, un recentrage sur le cœur de mission de l'entreprise et la réduction des incidents : autant d'éléments qui dépendent du Run.

Alors que la crise actuelle que nous traversons a impacté tous les secteurs de l'économie mondiale sans exception, il est plus qu'impératif de penser à l'après et d'évoluer vers de nouveaux modes de pensée pour être opérationnel dans le monde de demain. Une évolution qui s'inscrit dans ce qu'on appelle l'entreprise digitale autonome, où les hommes, les technologies, les données, les équipements et un réseau en constante expansion, vont converger pour transformer le travail et les modes de vie.

Le secteur de l’IT ne peut en faire l’impasse. Cela avait déjà été le cas dans les années 2000 avec l’éclatement de la bulle informatique ou encore lors de la crise économique de 2008 qui avait engendré une réorientation des budgets informatiques des entreprises vers la production. 2020 ne fera pas exception à la règle. Si jusqu’à présent la démarche DevOps a été privilégiée et continuera de représenter un enjeu important pour les entreprises, ces dernières vont cependant repenser l’allocation de leurs budgets et prioriser les projets qui sont au cœur du développement et représentent un investissement pour l’avenir. Dans un monde de crise où tout est incertain, tous les secteurs vont investir dans la stabilité, cela passe donc par une consolidation de l’existant, le recentrage vers le cœur de mission de l’entreprise et la réduction des incidents : autant d’éléments qui dépendent du Run.

La révision des investissements pour plus de performances

De tous temps, l’informatique a fonctionné par vagues. En temps de prospérité économique, les budgets sont alloués en priorité aux équipes Développement alors qu’en période de crise, ils doivent être alloués en priorité aux opérations et à la production. Dès aujourd’hui et pour préparer l’après, la priorité pour les entreprises est donc de revoir l’ordre de priorisation des budgets et allouer les fonds là où il sera nécessaire. Une nouvelle répartition qui aura pour objectif notamment de consolider le Run et la puissance de calcul des serveurs des entreprises en s’assurant qu’un minimum d’incidents se produisent, que les SLA (service level agreement ou niveaux de service) soient respectés et que les projets en cours soient finalisés. Les autres ayant de forte chance d’être décalés dans le temps, voir purement et simplement annulés.

Actuellement, les entreprises disposent de nombreuses solutions redondantes au sein de leur service. Un remaniement des budgets va donc permettre de s’orienter vers une solution unique permettant de répondre à la globalité des besoins de l’entreprise. Il est alors logique de repenser les différents outils à utiliser. Les services IT vont préférer capitaliser sur les sauvegardes, l’analyse de virus, la gestion de la sécurité ou encore le  pure Run (haute disponibilité, ITSM, supervision, scheduling) qui sont des outils vitaux au bon fonctionnement du département IT d’une entreprise. Une gestion optimale des budgets axée sur la prévention sera garante d’un maintien de l’activité, des services et permettra de répondre efficacement aux besoins des salariés et clients en cas de nouveaux événements inattendus (par exemple : un re-confinement).

Télétravail et anticipation : les nouvelles normes ?

Dans le contexte actuel, il est nécessaire d'avoir les outils de production adéquats et de faire plus avec les mêmes ressources humaines. La clef de cette approche est l'automatisation, à tous les niveaux de l’entreprise, qui prend forme, non pas au dépend du travail humain, mais grâce à lui, afin de réduire les coûts et les erreurs, faciliter la mise sur le marché et améliorer la productivité. Et avec le travail à distance qui tend à s’imposer comme une nouvelle norme, cela sera encore plus prégnant. Les avantages du télétravail sont déjà bien connus : réduction des frais généraux et des dépenses pour l’employeur, gains de productivité, suppression des temps de transport ou encore réduction des émissions de CO2. Un mode de travail qui s’est imposé pendant la crise et doit maintenant être reconsidéré comme une nouvelle norme.

Une révolution des modes de pensée et de travail, qui ne pourra se faire sans le soutien des services informatiques, au travers de la mise en place de solutions d’ITSM ou d’outils de prise de main à distance, primordiaux pour déployer et assurer la pérennité de ce mode de travail en toute sécurité.

Les tiers-lieux, également appelés télécentres, sont également une solution à envisager dans un futur proche. Ces espaces collaboratifs, désignent des lieux de travail innovants, partagés, utilisables de manière flexible et permettent aux salariés de travailler à distance, à proximité de leur domicile, dans des lieux aussi bien équipés et aménagés que leur entreprise.

Les entreprises n’ont d’autre choix que d’apprendre de leurs erreurs passées pour ne pas se retrouver confrontées à un problème similaire dans un avenir proche. La réorganisation des budgets IT, la nouvelle priorisation des tâches et le développement du télétravail résultent ainsi d’événements majeurs auxquels elles ne s’étaient préparées. Il est alors capital pour les entreprises d’anticiper dans la mesure du possible pour ne pas rencontrer des problèmes logistiques en cas d’événements inattendus et pouvoir continuer à délivrer une qualité de service optimale.

C’est donc en adaptant l’informatique interne et en optimisant le Run via des outils qui vont consolider l’organisation (sauvegarde, sécurité, scheduling, ITSM, supervision) que certains dirigeants seront plus à même de faire face à une future crise, que d’autres qui auraient mis ces éléments de côté, et les aider à assurer leur transformation pour devenir une entreprise digitale autonome.