L'observabilité full-stack pour réduire la pression sur les responsables informatiques

Les responsables informatiques doivent s'assurer que leurs équipes disposent des outils nécessaires afin de remédier aux potentiels dysfonctionnements.

Il y a deux mois, la très médiatique panne d’un géant de la tech a entraîné une interruption massive de service qui a affecté des millions d’applications et d'utilisateurs à travers le monde. Un incident qui a posé la question de savoir si un tel événement pouvait être isolé ? Ou bien au contraire, s'il n’était voué qu’à se répéter ? Alors que les équipes informatiques sont plus que jamais en première ligne pour éviter ce type de difficulté, ils disent aujourd’hui ne pas disposer des outils adéquats pour identifier et corriger les problèmes avant qu’ils n’impactent les utilisateurs finaux. 

A la lumière des événements récents en France, et partout dans le monde, les consommateurs sont devenus plus connectés et plus dépendants que jamais aux applications et services numériques. Ce faisant, ils attendent en retour une qualité de service optimale en toute circonstance et ne sauraient tolérer une mauvaise expérience. Des enjeux financiers et de réputation auxquels les équipes informatiques sont confrontées quotidiennement.

Une récente étude met d’ailleurs en lumière leurs inquiétudes. Ils sont 87%  à se dire préoccupés par la possibilité d’une panne majeure et les conséquences pour leur entreprise. Et ils sont tout aussi nombreux (84%) à se dire sous la pression de leur direction afin de prévenir ces problèmes de disponibilité et de performance et leurs impacts sur les utilisateurs. Une pression qui s'ajoute à celles des consommateurs, en recherche constante d’expérience applicative efficace, transparente et sécurisée.

Malheureusement, la mission pour les équipes informatiques est plus complexe qu’il n’y paraît. La pandémie aura obligé les entreprises, quel que soit leur secteur d’activité, à accélérer leurs initiatives de transformation numérique. En résulte un environnement complexe et fragmenté, entre systèmes traditionnels et solutions cloud. 

Le véritable challenge des entreprises est alors de trouver un moyen pour surveiller ce nouvel environnement. Si la grande majorité des équipes informatiques disposent déjà d’outils de surveillance, elles commencent à douter de leur pertinence. C’est ainsi que l’observabilité full-stack devient essentielle pour assurer un fonctionnement optimal. Il s’agit, au travers d’une seule interface, de surveiller l’ensemble de la pile technologique en temps réel : de l'application, à l’infrastructure qui la supporte, au réseau, au stockage… pour identifier rapidement les localisations et causes des incidents. 

L'autre facteur majeur en jeu est l'augmentation constante des attentes des utilisateurs. En effet, leur politique de tolérance zéro pour les mauvaises expériences, dont les répercussions sur les entreprises peuvent être majeures, font qu’ils vont automatiquement rejeter la faute sur l’application et la marque associée et ce, quelle que soit la cause du problème.

Tout cela ne faisant que souligner l'urgence pour les responsables informatiques de se tourner, non seulement vers l’observabilité full-stack, mais surtout de la relier aux impacts métiers. Une approche qui permet d’identifier la priorité des actions techniques en fonction de l’impact métier et client pour optimiser les résultats avec les ressources disponibles.

Bien sûr, il est pratiquement impossible d'éliminer tous les problèmes potentiels. Mais il est cependant largement acquis que les responsables informatiques doivent s’assurer que leurs équipes disposent des outils nécessaires afin de remédier aux potentiels dysfonctionnements . Et ce, avant que trop d’utilisateurs ne soient affectés. C’est exactement ce niveau de contrôle  que permet d’atteindre l'observabilité full-stack.