4 conseils pour ne pas être menacé par Panda

Contenu, publicité, netlinking, recours... Quelles pratiques mettre en œuvre pour éviter la colère du Panda de Google ? Tour d'horizon de quelques conseils.

Google vient de lancer sur le marché américain la nouvelle version de son algorithme, baptisé "Panda". Objectif : améliorer la pertinence de ses résultats de recherche. Méthode utilisée : pénaliser les contenus et les liens jugés de faible qualité.

Les sites du NY Times et de CNN ont immédiatement vu leur audience augmenter, tandis que d'autres ont vu leur trafic naturel divisé par 2 en une nuit. Quant à la ferme de contenus E-how, vaisseau amiral de Demand Media, supposé être visé par Panda, elle en sort renforcée.

Quelles pratiques mettre en œuvre pour éviter la colère du Panda ?

1.     Editer du contenu original


Le simple fait d'utiliser la fiche produit proposée par le fabriquant comme descriptif sera désormais considéré comme de la duplication de contenu.

Il faudra donc rédiger des descriptifs et des présentations commerciales plus naturellement en évitant par exemple la répétition abusive d'un mot clé dans le texte (la densité d'un mot clé doit être inferieure à 2%) et en utilisant le champ lexical complet.

Attention : désormais, si votre site contient quelques pages de mauvaise qualité (des textes rédigés automatiquement par un logiciel par exemple), ce sera tout le site qui sera pénalisé et plus seulement les pages en question. L'effet de propagation de la pénalité sur l'ensemble du site peut être redoutable.

Panda marque donc la fin des contenus rédigés pour tromper Google, au profit de la création éditoriale originale, pertinente et tournée vers l'internaute.

2. Limiter le nombre de publicité sur vos pages

Trop de publicités sur vos pages de destination (landing pages) pourrait paraître suspect aux yeux du Panda.

C'est clairement un des signes caractéristique d'un site spammeur selon Google : du texte à faible valeur ajoutée, accompagné d'une overdose de liens publicitaires.

Avec Panda, il y a fort à parier que les sites avec un ratio "contenu sur publicité" trop faible subissent le même sort que les "Made for Adsense" en 2007, ces sites construits uniquement autour des publicités contextuelles de Google.

3. Netlinking : un seul communiqué de presse    


Les communiqués de presse avaient remplacé depuis quelques temps les annuaires dans une approche basique du netlinking. Désormais, cloner puis diffuser un même communiqué sur toutes les plates-formes gratuites du marché ne fonctionnera plus. Il faudra privilégier la rédaction d'un communiqué original et unique pour chaque plate-forme visée.

4. Quel sera le recours pour ceux qui n'ont rien à se reprocher, mais tout de même pénalisés ?

Suite aux très nombreuses plaintes de sites américains injustement sanctionnés, Google a lancé la mise à jour "Bambou", un joli clin d'oeil à l'aliment préféré du Panda. D'après SearchEngineWatch.com, ce bambou n'est autre qu'un simple fichier texte à placer à la racine de son serveur afin de corriger les effets de la sanction. Bien sûr, cela se fera via le compte Google Webmaster Tool de chaque site, et il faudra être sûr d'avoir corrigé les pages à risque, ou d'être blanc comme neige au regard des best practices de Google.

Espérons qu'en France, les sites qui suivent scrupuleusement les règles de Google pourront donner ce bambou à manger au Panda, et éviter son coup de patte tant redouté sur leurs positions et leur chiffre d'affaires.