Alès donne des ailes à sa gestion des finances publiques

La mairie a mis ses oeufs dans le même panier en choisissant un seul éditeur pour la gestion de la dette, l'analyse financière, le patrimoine et la trésorerie. Mais la satisfaction utilisateur est bien au rendez-vous.

Un bon partenariat est un partenariat qui dure. Ayant fait le choix dès 1997 des solutions Sage Financement et Sage Analyse Financière - anciennement connues sous les patronymes de Loan Solutions et Delphi -, la mairie d'Alès a poussé l'extension du périmètre de son projet de gestion de la dette à la Communauté d'Agglomération du Grand Alès début 2003.

A l'origine choisies pour la simplicité de leur mise en œuvre et l'accessibilité de leurs interfaces, les solutions proposées par l'éditeur britannique ont permis de répondre aux besoins de calcul de financement de la dette et de son suivi. Alors même que la mairie d'Alès ne se sera pas arrêtée en si bon chemin.

"A l'image du projet que nous avons mené pour la mairie d'Alès, celui qui a concerné la Communauté d'Agglomération du Grand Alès a eu pour objectif de calculer de façon rétrospective non seulement les évolutions moyennes de la dette et des investissements, mais également les calculs liés aux besoins en dotations de fiscalité", fait savoir Jean Paul Braime, directeur général adjoint de la commune d'Alès et de la Communauté d'Agglomération du Grand Alès.

Déjà familiarisé par ces outils, le directeur général adjoint a alors piloté la réalisation d'un cahier des charges pour la Communauté d'Agglomération dans le courant de l'année 2003. Et, une fois le périmètre fonctionnel des solutions déterminé, également assuré la phase d'implémentation des solutions.

"Nous avons pour ambition d'aller vers une agrégation des comptes au niveau de l'intercommunalité" (Jean Paul Braime - DGA)

Les solutions Sage Financement et Sage Analyse Financière, internalisées sur les serveurs de la mairie, se seront d'ailleurs vus adjoindre à cette occasion un serveur de base de données supplémentaire. Un nouveau dimensionnement d'infrastructure logicielle et matérielle, qui, s'il paraissait quelque peu disproportionné sur le coup, ne s'avère aujourd'hui pas de trop.

"Alors qu'à cette époque le stock de dettes de l'agglomération était moindre que celui de la mairie, ce n'est plus véritablement le cas aujourd'hui dans la mesure où elles s'avèrent toute aussi délicate à gérer l'une que l'autre", souligne Jean Paul Braime. Et ce, dans un contexte où le budget annuel de la mairie d'Alès s'élève à 18 millions d'euros contre 30 millions d'euros pour la Communauté d'Agglomération.

En termes d'utilisateurs, 6 agents recourent à l'outil pour assurer l'export de fichiers des dettes ou réaliser les mandats de paiements. Des opérations régulières et surtout facilitées par les outils de Sage qui en a d'ailleurs assuré les principaux paramétrages, n'ayant pas nécessité la mise en œuvre de lourdes sessions de formations. Un temps de gestion désormais réduit à 10 minutes par mois, le tout encadré par des procédures de workflow de validation permettant de s'assurer du bon fonctionnement du processus de prise en charge de gestion de la dette.

Depuis 2003, d'autres outils de gestion ont été acquis, dont au premier rang desquels la gestion de trésorerie et de gestion du patrimoine qui viennent compléter les solutions déjà mise en œuvre. Les évolutions, elles, ne manqueront pas non plus d'être également au rendez-vous.

"Nous avons pour ambition d'aller vers une agrégation des comptes au niveau de l'intercommunalité, de mettre à disposition de chaque commune membre les indicateurs de sa propre évolution de la dette en transmettant des éléments condensés et agrégés pour permettre au niveau local de mesurer ses marges de manœuvre fiscales", conclut Jean Paul Braime.

 
Le tableau de synthèse
Le projet en bref  
Source : Mairie d'Alès
Organisme Mairie d'Alès et Communauté d'Agglomération du Grand Alès
Solutions retenues Sage Financement, Sage Analyse Financière, Sage Trésorerie et Sage Patrimoine
Début du projet 1997
Première implémentation 1998
Coûts Près de 40 000 euros (licences) et 6 000 euros / an (maintenance)