A lire ailleurs du 12 septembre 2008

Google m'a tué en bourse - Du code pour pirater la centrale nucléaire voisine - L'email : une dangereuse distraction... pour les patrons.

Google m'a tué en bourse. Voilà encore une nouvelle qui donnera du grain à moudre aux détracteurs de Google et de sa toute puissance. La compagnie américaine United Airlines s'en serait elle toutefois bien passée. Perdre plus de 70% de sa valeur en bourse, fort heureusement, cela n'arrive pas tous les jours, moins encore lorsque c'est une actualité vieille de plusieurs années qui en est la cause. La faute à Google et à un enchainement désastreux. PC World relate la catastrophe. Selon la Tribune, un problème sur un bot de Google aurait conduit le moteur à afficher sur Google News, datée du 6 septembre 2008, un article remontant en vérité au 10 décembre 2002. Comble de la malchance, il est dans cet article question de la banqueroute de United Airlines. L'histoire ne s'arrête cependant pas là puisque l'information est ensuite reprise sur le site d'information Florida Sun Sentinel. Le bot de Google repasse, indexe l'information qui rapidement se propage sur Internet. L'action de la compagnie aérienne elle trépasse suite au mouvement de panique. Quant à la Tribune, dont l'article de 2002 était extrait, elle s'indigne contre Google, expliquant avoir déjà informé le moteur des erreurs de son robot. Google fait la sourde oreille. Chez United Airlines on aura certainement à cœur de lui offrir un sonotone pour y remédier. Lire

Du code pour pirater la centrale nucléaire voisine. Les systèmes informatiques permettant de gérer les infrastructures industrielles comme les centrales hydrauliques ou les raffineries pétrolières ne sont pas à l'abri des pirates, nous apprend InfoWorld, citant les travaux d'un chercheur en sécurité. Pour prouver la véracité de ses assertions et attirer l'attention sur la vulnérabilité des systèmes SCADA, Kevin Finisterre a publié un code d'attaque pour la plateforme d'intrusion Metasploit. Il est ainsi possible à quiconque d'automatiser une attaque contre le logiciel CitectSCADA. L'éditeur Citect a lui proposé un correctif dès juin, assurant que seules les entreprises ayant connecté leur système à Internet sans la protection d'un pare-feu sont exposées à un risque. Si l'audit de ces systèmes à longtemps été impossible pour les spécialistes en sécurité, il n'en va plus de même ces dernières années. Le critère majeur de ces applications a jusqu'à présent été la robustesse. Toutefois, avec l'ouverture des systèmes sur Internet, les éditeurs pourraient bien revoir en partie leur copie pour y introduire plus de sécurité. Citect proposera d'ailleurs bientôt une nouvelle version de son logiciel incorporant des fonctionnalités de sécurité supplémentaires. Lire

L'email : une dangereuse distraction... pour les patrons. Au début des années 90, l'email restait limité à quelques privilégiés pouvant apporter la preuve de sa nécessité dans leur activité, rappelle Sydney Morning Herald. C'est désormais une nuisance qui couterait des millions aux entreprises. Les interruptions dans le travail que les emails occasionneraient auraient été sous-estimées selon les travaux du docteur Thomas Jackson, un universitaire britannique. Ainsi pour retrouver le fil de ses pensées après s'être interrompu pour consulter un email, il faudrait en moyenne 64 secondes. Ainsi une personne consultant ses emails toutes les cinq minutes perdraient sur la semaine un temps considérable. Si la qualité du mail était présentée comme la possibilité de répondre lorsqu'on le souhaitait, Thomas Jackson a vérifié que dans les faits il en allait autrement. Dans 70% des alertes mail, une réaction intervient dans les 6 secondes qui suivent. Ce serait moins de temps qu'il n'en faut à un téléphone pour sonner trois fois. Un autre chercheur, le docteur Renaud, s'est elle aussi penchée sur le sujet. Sur l'échantillon étudié, 64% des utilisateurs déclarent vérifier leur boîte électronique une fois par heure. 35% eux s'attachent à le faire toutes les 15 minutes. Le chercheur qui les a étudiés s'est aperçu que ces derniers le faisaient en réalité toutes les 5 minutes. Encore un effet de la relativité certainement. Les savants se fendent par conséquent de leurs conseils pour aider à la gestion des emails, et notamment de se tourner vers Twitter et les messageries instantanée. Lire

 
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Source : JDN Solutions
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