Jean-Michel Breul (Orsyp) "Sysload permet de compléter notre offre sur les datacenters"

La capacité de supervision des serveurs physiques et virtuels de Sysload profite désormais à Orsyp. Une brique qui permet à l'entreprise de proposer des prestations de capacity planning.

Pour quelles raisons Orsyp a racheté la société Sysload ?

Orsyp est un spécialiste des solutions d'automatisation de l'exploitation informatique et du conseil. Sysload est un spécialiste du capacity planning et du performance system. Nous travaillons avec les même clients sur les mêmes datacenters. Ce rapprochement est donc logique. Le montant de l'opération quant à lui est confidentiel.

Au 15 septembre, tout le personnel Sysload basé à Créteil a déménagé à la Défense dans nos locaux. Les équipes de recherche et développement travaillent désormais ensemble. De même, les personnels de Sysload basés à Boston ont rejoint les équipes d'Orsyp à Boston et travaillent la main dans la main. Sur le plan des produits, Sysload devient une nouvelle brique logicielle de l'offre Orsyp.

Les centres de données sont de plus en plus équipés de serveurs physiques et de serveurs virtuels. Sysload répond t il à cette spécificité ?

Oui, Sysload est équipé d'un module de supervision, SP Monitor, qui permet de synchroniser environnements physiques et virtuels avec souplesse.

Cette fonction rentre bien sûr désormais dans l'offre d'Orsyp, ce qui permet d'élargir notre portefeuille de solutions vis à vis des centres de données.

Plus une organisation est mature, plus elle tend vers la virtualisation, la réduction de la consommation énergétique, et des besoins d'espace

Quel est justement la tendance en termes de virtualisation ? Certaines DSI restent elles fidèles aux serveurs physiques ?

En effet, on note que certains clients continuent à acheter des serveurs physiques et privilégient la qualité de service, au détriment du green IT, des blades et des techniques de virtualisation. Ils justifient aussi cette décision par le fait que le coût des serveurs à baissé considérablement ces dernières années.

Mais on note aussi que de grands groupes industriels comme Total ont désormais un discours global de mesures du green IT, et mettent en œuvre des techniques de virtualisation.

Je pense sur ce point qu'il s'agit d'une question de maturité d'organisation. C'est-à-dire que le ratio qualité de service - coût - risque est plus ou moins avancé dans les différentes organisations. De fait, plus une organisation est mature, plus elle tend vers la virtualisation, la réduction de la consommation énergétique, et des besoins d'espace. Mais cela ne peut se faire que quand la qualité de service attendue est atteinte.