Microsoft : la restructuration drastique se précise

Microsoft : la restructuration drastique se précise Suppression significative de postes, volonté de présenter différemment les comptes financiers, inspirateurs inattendus... De nouveaux détails émergent sur l'imminente réorganisation du géant de Redmond.

Selon "de nombreuses sources" bien informées citées par Allthingsd.com, le PDG de Microsoft Steve Ballmer va révéler la réorganisation de son groupe ce jeudi 11 juillet, juste après la clôture de la Worldwide Partner Conference que tient actuellement Microsoft à Houston.

Qualifiée de "drastique", cette restructuration devra, comme l'expliquait le JDN la semaine dernière, aider Microsoft d'une part à être plus réactif face à d'autres acteurs comme Google, mais aussi à mieux se focaliser sur les services (incluant les logiciels), et sur le hardware, que ce soit pour le B2C ou le B2B.

Suppression de postes

Allthingsd.com croit aussi savoir que cette restructuration passera aussi par des suppressions de postes puisqu'elle "devra aussi éliminer les fonctions en doublon". Le site confirme les nouveaux postes pressentis pour les plus hauts cadres de Microsoft (voir notre article sur les nominations attendues), mais se demande ce que vont devenir Kurt DelBene (président en charge d'Office), et Kirill Tatarinov (président en charge des solutions entreprises). Tout en pensant qu'ils seront "soit poussés vers la sortie, soit placés au sein des nouvelles unités", dirigées par Qi Lu (pour Kurt DelBene) et de Satya Nadella (pour Kirill Tatarinov). Quant au COO Kevin Turner, il devrait rester, "du moins jusqu'à ce qu'il trouve un autre poste à sa mesure à l'extérieur de Microsoft", affirme Allthingsd.com.

Comptes financiers moins transparents

Cette réorganisation aura également été inspirée par les conseils du PDG de Ford, Alan Mulally, connaissance de longue date de Steve Ballmer. Ce dernier réfléchirait aussi au moyen, toujours selon les sources d'Allthingsd.com, de modifier en profondeur la présentation des comptes financiers de Microsoft, afin de les rendre moins transparents et de mieux cacher les activités déficitaires (comme Bing par exemple). Mais cela pourrait prendre plus de temps et surtout nécessiter l'aval des autorités financières.