RFID et vie privée : l'Union Européenne pose ses limites

La commission européenne a signé un accord, avec notamment, des poids lourds de la distribution, pour protéger la vie privée des consommateurs lors de l'usage des puces RFID.

La Commission européenne vient de signer un accord avec l'industrie, notamment au travers de l'Enisa (European Network Information Security Agency soit le Réseau européen et sécurité de l'information)  encadrant l'utilisation de la RFID  pour protéger la confidentialité de certaines données et la vie privée des utilisateurs

Parmi les signataires de l'accord, figurent par exemple des groupes de distribution comme Carrefour et Metro. Ils s'engagent ainsi à "s'assurer que les problèmes de protection des données soient réglés avant que des produits (portant une puce RFID) soient mis sur le marché", explique Neelie Kroes, la commissaire européenne chargée des nouvelles technologies.

La RFID ou "puce intelligente", parfois décrite comme l'avenir du code à barres, est déjà présente dans les cartes Navigo, dans certaines voitures pour payer les péages. Elle est également attendue dans les smartphones (NFC). La Commission estime qu'environ 2,8 milliards de puces devraient être vendues en 2011, dont environ un tiers en Europe. La puce peut contenir des informations, en matière de gélocalisation notamment,  accessibles voire utilisables par des tiers.