Egym, sportech allemande propriétaire de Gymlib, lève 200 millions de dollars
Une nouvelle licorne dans la sportech. Egym annonce ce 25 septembre lever 200 millions de dollars auprès de L Catterton et Meritech Capital. Un joli tour de table qui permet à cette entreprise allemande de revendiquer une valorisation supérieure à un milliard de dollars.
Fondée en 2010, Egym divise son activité en deux catégories. L'entreprise commercialise auprès des salles de fitness des équipements intelligents pour offrir un entraînement personnalisé basé sur les données de l'utilisateur. A côté de ça, Egym offre aux entreprises la possibilité de proposer à leurs collaborateurs un abonnement pour réserver des séances de sport dans des complexes sportifs partenaires. Pour les collaborateurs, l'abonnement est attractif car il est cofinancé par leur entreprise. Egym prend une commission auprès des complexes sportifs pour se financer.
Cette offre destinée aux entreprises est exactement la même que celle proposée par son concurrent français Gymlib. Ou plutôt son ancien concurrent. En effet, Egym a racheté en 2022 la jeune pousse tricolore qui compte 90 salariés, revendique un chiffre d'affaires annuel de 35 millions d'euros et 4 500 complexes sportifs partenaires (permettant ainsi à Egym de gonfler son total à 17 000 partenaires).
Objectif 1 million d'utilisateurs en France
A la suite de ce rachat, Gymlib est devenue une filiale de Egym lui servant de porte d'entrée sur le marché français. "Nous avons pour objectif d'atteindre un million d'utilisateurs en France dans les 24 mois", annonce Philipp Roesch-Schlanderer, CEO et cofondateur de la nouvelle licorne allemande. "Pour nous, la France est clairement un marché stratégique".
Outre le renforcement de sa présence en France, la levée de fonds doit permettre à Egym d'accélérer le développement d'Egym Genius, une solution qui "personnalise les plans d'entrainement en fonction des capacités biologiques de l'utilisateur". Enfin, l'entreprise compte profiter de ce nouveau financement pour accélérer son expansion aux Etats-Unis. Pour ce dernier objectif, seule la partie "commercialisation des équipements intelligents" est concernée.