Faks lève 5 millions d'euros pour simplifier la gestion commerciale des pharmaciens

Faks lève 5 millions d'euros pour simplifier la gestion commerciale des pharmaciens Cette start-up a développé un logiciel pour centraliser l'ensemble de la relation commerciale entre une pharmacie et ses fournisseurs. A noter que ce financement est complété par un emprunt d'un million d'euros.

La start-up française Faks, qui a développé un logiciel pour aider les pharmaciens dans leur relations commerciales, annonce ce 3 mars lever cinq millions d'euros auprès de Speedinvest, Connect Ventures, Seedcamp et FJ Labs. Ce tour de table est complété pour un emprunt d'un million d'euros qui porte ainsi le financement total à six millions d'euros.

"La charge administrative et commerciale des pharmaciens est très importante. Sans solution centralisée, ils consacrent plus de 30% de leur temps à gérer leurs relations avec les fournisseurs. Il leur manquait une brique de software dans cette relation", indique Corentin Geoffray, CEO et cofondateur. "Les marges des pharmaciens se sont réduites ces dernières années. Ils doivent donc plus se concentrer sur la partie commerciale au détriment de leur cœur de métier, à savoir la relation client et le conseil".

Cap sur l'Espagne et l'Italie

Cette fameuse "brique de software" manquante, c'est Faks. Fondé en 2020, ce logiciel SaaS centralise sur une plateforme l'ensemble de la relation entre une pharmacie et son fournisseur : les échanges de messages, la gestion des rendez-vous, la gestion des produits périmés, les promotions, les réclamations ou encore les engagements commerciaux à atteindre. Parmi ses clients, Faks compte une cinquantaine de laboratoires et 17 000 pharmacies, soit "85% des pharmacies françaises". Pour les premiers, le coût de l'abonnement dépend de leur usage. Pour les secondes, il repose sur un modèle freemium.

Ce nouveau financement, le deuxième après une autre levée de fonds de 5 millions d'euros en 2023, doit permettre à Faks d'améliorer son produit en "investissant dans l'intelligence artificielle". La start-up entend aussi profiter de ce tour de table pour se lancer en Espagne et en Italie. Enfin, des recrutements sont prévus : "On est actuellement une trentaine de collaborateurs, on sera 40 d'ici les six prochains mois. On va surtout renforcer nos équipes tech", annonce Corentin Geoffray.