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| Scroon, le partage vidéo multisupports BtoB |
| Dernier arrivée sur un marché du partage vidéo surchargé, Scroon entend se distinguer en misant sur la convergence Web et mobile. Commercialisant son offre dans 5 pays, la société se positionne sur le BtoB.
(09/12/2006) |
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A la fois Web, mobile et TV, vidéo et photo, Scroon arrive avec des ambitions sur le marché des sites de partage. Lancée officiellement le 20 décembre, cette plate-forme se veut multi-supports et vise le BtoB. Un positionnement qui recoupe en partie ceux d'autres jeunes pousses françaises apparues récemment comme Eyeka (lire l'article du 25/10/06), Moblr (lire l'article du 31/10/06), Vpod (lire l'article du 15/11/06), ou Kewego (lire l'article du 16/11/06). La société a été fondée par Alexandre Mars, qui dirige par ailleurs Phonevalley, spécialiste du marketing mobile.
Le nom du service rappelle volontairement "screen", pour indiquer que la plate-forme peut se décliner sur le Web, sur mobile (Wap et I-mode) et sur télévision. Ceci en consultation et, quand c'est possible, en upload (envoi de contenu par les utilisateurs). Sur mobile, les contenus sont soit téléchargés, pour les appareils 2,5G, soit streamés, pour la 3G. Mais "le Web reste central et le mobile n'est qu'un plus dans notre offre", précise Alexandre Mars. De fait, le développement du partage vidéo sur mobile reste fragile (lire l'article du 18/11/06).
Contrairement à d'autres sites de partage vidéo, à commencer par YouTube, Scroon se veut d'abord BtoB. Il cible une large palette de clients : fournisseurs d'accès Internet, opérateurs mobiles, sites communautaires, mais aussi les médias (chaînes de télévision, radio ou presse) souhaitant proposer à leurs utilisateurs un site de partage vidéo et/ou photo.
Scroon dit avoir signé cinq accords, avec des partenaires très différents, qui seront annoncés fin janvier 2007. Pour les convaincre, la société personnalise sa plate-forme selon leurs demandes. Son nom ne devrait pas pour autant s'effacer car les accords sont en marque grise. Scroon se rémunère via l'abonnement de ses clients et un paiement au nombre de pages vues par les utilisateurs finaux.
Autre spécificité de la société : son implantation d'emblée européenne. Si l'équipe technique est basée à Paris, Scroon -qui compte au total 15 salariés, a des commerciaux dans cinq pays et la plate-forme se décline en six langues. Le site devrait s'enrichir en début d'année d'une fonctionnalité permettant à des utilisateurs sélectionnés de diffuser leurs vidéos et photos en direct.
Alexandre Mars, qui a lancé le projet sur fonds propres, ne souhaite pas, pour le moment, ouvrir le capital à des investisseurs. |
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