Cherchant à proposer à l'internaute la meilleure expérience
possible, Google limite les possibilités en matière d'écriture
d'URL.
"L'URL de destination va avoir de plus en plus
d'impact dans le calcul du niveau de qualité" |
En effet, il est désormais obligatoire pour l'URL de l'annonce et l'URL de destination de comporter exactement le même nom de domaine, sans quoi l'annonce ne s'affichera pas du tout. Le moteur de recherche accepte cependant les sous domaines et les URL de tracking. Selon Bertrand Fraboulet chez Timetobuy, en tenant compte des délais nécessaires que tolère Google pour s'aligner sur cette nouvelle règle, il faudra être en règle dès septembre prochain.
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Bertrand Fraboulet, Timetobuy © Libre de droit
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Autre point abordé par l'expert : la réécriture d'URL
serait sans doute un levier à ne pas négliger. "Dans un
souci de clarté, l'URL doit être sémantiquement intelligible
pour l'Internaute et les robots des moteurs de recherche qui aspirent les pages
pour en analyser le contenu. D'ailleurs, le choix de la page de destination est
directement lié à l'annonce et dans le meilleur des cas comporte
le mot-clé recherché par l'Internaute. Dans le cadre des sites dynamiques,
il est conseillé, de limiter le nombre de paramètres. L'URL en sera
forcément plus intelligible. Et la lisibilité de l'URL de destination
va avoir de plus en plus d'impact dans le calcul du niveau de qualité attribué
par Google."
La solution ? "Il faut paramétrer les serveurs pour que les URL
dénuées de sens sémantique deviennent intelligibles, explique
Bertrand Fraboulet. C'est une technique couramment employée en référencement
naturel depuis cinq six ans et qui devrait maintenant s'appliquer aux liens sponsorisés."
On pourrait également choisir la facilité et diriger l'internaute
vers la page d'accueil du site Web, mais cela entraînerait malheureusement
une dégradation du niveau de qualité en raison de l'inadéquation
de la landing page avec la requête de l'internaute.