Xavier Niel ne veut pas de boutiques Free pour le mobile


Offre vendue exclusivement en ligne, téléphonie, SMS et Internet tendant vers l'illimité, Femtocell de 0,6 volt par mètre…. Xavier Niel a donné quelques précisions sur Free Mobile.

Comme Google, Free Mobile va essayer de vendre ses offres mobiles uniquement sur le Web. Selon son fondateur, qui s'est exprimé mardi soir lors d'un colloque organisé par "La Tribune" et Capgemini Consulting, Free Mobile n'ouvrira de réseau de boutiques que si la vente online "ne fonctionne pas".

Concernant l'offre, Free Mobile  ne commercialisera "qu'un ou deux forfaits au maximum", "simples" avec un volume de consommation "tendant vers l'illimité". Ambitionnant d'obtenir une couverture supérieure aux 25% auxquels sa licence le contraint, le réseau de Free Mobile s'appuiera sur des micro-antennes mobiles (Femtocell), "émettant moins de 0,6 volt par mètre" et intégrées dans les futures générations de Freebox.

Pour muscler rapidement son réseau le PDG de Free confirme qu'il n'exclut pas de racheter les lots de fréquence 3G auxquels les quatre opérateurs peuvent encore prétendre (lire l'article : Free veut des fréquences pour le très haut débit mobile, du 12/01/10), mais seulement si leur prix n'excède pas "quelques dizaines de millions d'euros".

Avec ironie, Xavier Niel a expliqué qu'il était "suicidaire" de se lancer dans un tel projet, surtout lorsque les opérateurs en place "vous promettent toutes les misères du monde, et ont un accès direct aux plus hautes autorités de l'État".