ACTU
 
15/11/2007

50 % des sites vendant des billets d'avions sont en infraction

Une enquête menée par Bruxelles montre que près de la moitié des sites des voyagistes induisent les consommateurs en erreur. La commissaire européenne à la Consommation n'exclut pas des actions légales.
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226 sites de vente de billets d'avion sur les 447 examinés par la Commission européenne du 24 au 28 septembre dans 15 pays de l'Union (plus la Norvège) ne jouent pas le jeu en matière de transparence. Prix n'incluant pas les frais d'aéroports ou d'autres frais annexes, indisponibilité des offres aux prix indiqués, options d'assurances ou services supplémentaires cochés par défaut, conditions générales de ventes en langue étrangère… Les éléments à charge relevés par la Commission ne manquent pas.

 

Face à ce qu'elle qualifie de "problème majeur", la commissaire européenne à la Consommation, Meglena Kuneva, donne jusqu'à la fin du mois aux acteurs visés pour remettre de l'ordre dans leur offre Internet, au risque, pour certains, de faire face à des actions légales et de devoir fermer leur site. Si elle ne souhaite pas pour le moment donner le nom des sociétés visées, elle devrait néanmoins levers le voile sur leur identité d'ici quatre mois.

 

En France, c'est le Centre de surveillance du commerce électronique de la DGCCRF qui s'est occupé d'auditer 31 sites (8 compagnies aériennes, 12 agences, 6 comparateurs, 5 moteurs) proposant leurs services sur le territoire. 13 ont été épinglés. La DGCCRF avait déjà passé au crible 109 sites de voyage, constatant des irrégularités chez une douzaine d'entre eux (lire l'article e-Voyagistes : la DGCCRF dénonce un manque d'information, du 20/12/06), ce qui a entraîné quatre procédures pour publicité mensongère. Cependant, les mauvaises pratiques dans ce secteur ont la vie dure.

 

 
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Dans le reste de l'Europe, les acteurs belges du voyage reçoivent le bonnet d'âne. 46 des 48 sites examinés comportent des irrégularités. Viennent ensuite les sites italiens (9 sur 11), puis les espagnols (7 sur 12). L'autorité espagnole de défense des consommateurs avait de son côté déjà cité les noms des sociétés Vueling, Spainair, Iberia et Ryanair comme faisant partie de la liste des mauvais élèves. Ryanair avait alors contre-attaqué en demandant à la Commission européenne "d'élargir son enquête pour s'intéresser au vrai scandale que sont les hausses injustes de surcharges carburant de la part de British Airways, Air France KLM et Lufthansa".


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