Les arrestations de chauffeurs UberPop ont repris

Les arrestations de chauffeurs UberPop ont repris A Paris, le procureur de la République a déjà reçu une trentaine de dossiers de ces particuliers qui s'improvisent illégalement chauffeurs de taxi. Ils risquent gros.

Plusieurs vagues d'arrestations de chauffeurs UberPop étaient déjà intervenues l'an dernier, notamment à Lyon. Depuis le début de l'année, le procureur de la République de la Préfecture de police de Paris a aussi reçu une trentaine de dossiers concernant des chauffeurs du service UberPop, selon "Le Monde". D'après le quotidien, les premières poursuites judiciaires devraient être lancées sous peu.

Ces particuliers arrondissent leurs fins de mois en s'improvisant chauffeurs de taxi, ce qui constitue donc un exercice illégal de la profession de taxi. C'est en tout cas ce qu'a estimé le ministère de l'Intérieur, qui a annoncé en décembre qu'UberPop serait considéré comme illégal à partir du 1er janvier.

Cela n'a pas empêché cette division d'Uber de se développer à Paris, Lyon, Toulouse et Bordeaux, où la société trouve des bataillons de nouveaux chauffeurs toutes les semaines. Ceux-ci ne sont pas salariés d'Uber. La plateforme de mise en relation entre chauffeurs et utilisateurs se contente d'encaisser le montant des courses, de prélever une commission de 25% et de verser les 75% restants aux chauffeurs.

Si ce complément de revenus peut se révéler intéressant, les chauffeurs d'UberPop prennent aussi beaucoup de risques. L'exercice illégal de la profession de taxi peut être sanctionné par un an d'emprisonnement, 15 000 euros d'amende, une suspension de cinq ans du permis de conduire et la confiscation du véhicule.