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Emoi médiatique consécutif à la hausse des prix dans l'immobilier, les ventes à la découpe : vendre par lot des immeubles entier afin d'en tirer un maximum de profit. Si les locataires préemptent, ils peuvent rester, autrement ils sont priés de faire leurs valises. Lionel Jospin et Jeanne Moreau en ont été les victimes emblématiques.
En 2000, la
valeur vénale des biens est en contradiction avec
leur rentabilité locative. Du coup, banques et assurances
n'hésitent pas à surfer sur la vertigineuse ascension
des prix du mètre carré. Ils se séparent d'une partie
de leur parc résidentiel. Les sociétés immobilières
et foncières qui les gèrent vendent en bloc immeubles
et appartements à des intermédiaires. En cinq ans,
l'une d'entre elle, Gecina, cède pour 2,8 milliards
d'euros de biens immobilier. En 2005, elle empochait
encore une plus value de 23,4 millions d'euros.
Parmi les acheteurs, Westbrook, un fond américain. En 2003, il a acquis 3.200 logements pour les revendre un par un.
Les sociétés foncières profitent également de la hausse des loyers. Gecina gère un portefeuille de 1.230.000 mètres carrés à travers la France (dont la moitié à Paris). Elle profite encore a plein d'une hausse annuelle de 5,5% par an du prix des loyers depuis six ans. |
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