Afin d'éviter une propagande excessive des différents candidats, des plafonds de dépenses ont été définis à l'occasion de la première élection présidentielle au suffrage universel, en 1962.
» Ce que dit la loi : La loi de 1962 prévoyait alors 13,7 millions d'euros pour les candidats présents au seul premier tour de scrutin et 18,3 millions d'euros pour les candidats présents au second tour. Ce plafond est actualisé tous les trois ans par décret.
» En pratique : En 2004, ces plafonds s'élevaient ainsi respectivement à 15,5 millions d'euros et à 20,7 millions d'euros. Ils seront actualisés à nouveau par décret en février 2007.
» En 2002 : Les dépenses totales des candidats ont atteint 81,6 millions d'euros, dont 18 millions pour Jacques Chirac, 12,5 millions pour Lionel Jospin, 11,65 millions pour Jean-Marie Le Pen. Les candidats n'ont pas dépassé les plafonds légaux mais certains candidats ont eu tendance à "gonfler" leurs dépenses, en comptabilisant notamment des frais de déplacement sans lien avec la campagne électorale. Le Conseil constitutionnel a ainsi exclu du compte de campagne de Jacques Chirac 58 nuitées dans un hôtel de la Martinique de son personnel de sécurité. Les comptes de Jean-Pierre Chevènement, Noël Mamère et Jean-Marie Le Pen ont également été modifiés.
