Journal du Net > Management > Candidats : ce qu'ils veulent changer dans la vie des entreprises

Ségolène Royal
 
Ségolène Royal (PS)
 
"Instituer une information systématique sur le droit syndical et les modalités d'adhésion lors de la signature du contrat de travail"

Tous les candidats s'y accordent, le dialogue social doit évoluer.

 

Ségolène Royal comme François Bayrou souhaitent ainsi que les partenaires sociaux soient consultés avant chaque réforme sociale et que seuls les accords majoritaires soient valides. Le centriste souhaite même inscrire ce principe dans la Constitution.

 

La question de la représentativité des syndicats fait également débat. Nicolas Sarkozy, Jean-Marie Le Pen et Ségolène Royal prêchent pour une représentativité fondée sur une élection. Pour les deux premiers, chacun doit librement pouvoir se présenter dès le premier tour même sans être syndiqué. Une idée que partage également Philippe de Villiers. Pour sa part, le candidat centriste a préféré ne pas prendre position sur le sujet.


 

PS et UDF se retrouvent encore une fois sur la promotion d'un syndicalisme de masse ou d'adhésion, par le biais d'un financement public transparent. Ségolène Royal, qui a finalement renoncé à rendre obligatoire l'adhésion à un syndicat, recommande d'"instituer une information systématique sur le droit syndical et les modalités d'adhésion lors de la signature du contrat de travail". Un crédit d'impôt sera de plus accordé pour les cotisations syndicales. François Bayrou, qui, lui, n'a pas détaillé la façon d'y parvenir, indique simplement vouloir organiser des élections professionnelles à date régulière, selon des modalités plus incitatives.

 

Nicolas Sarkozy
 
Nicolas Sarkozy (UMP)
 
"Je propose un vote à bulletin secret dans les huit jours qui suivront tout déclenchement d’un mouvement social"

A l'inverse, Philippe de Villiers préconise de supprimer le financement public des syndicats. Il souhaite "faire émerger des organisations professionnelles paritaires 'entrepreneurs-salariés' afin de favoriser un vrai dialogue social" et "supprimer le monopole syndical".

 

Enfin, Nicolas Sarkozy désire réformer le droit de grève. Il prévoit "l'organisation obligatoire d'un vote à bulletin secret dans les huit jours qui suivront tout déclenchement d'un mouvement social" dans une entreprise, une université ou une administration. Il a également annoncé qu'une fois élu, il instaurerait par la loi un service minimum "dès le mois de juin 2007".

 


 

Flore Fauconnier 27/03/2007


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