Prendre en compte ses émotions

La peur est mauvaise conseillère, dit-on. "Elle peut rendre très agressif, avec par exemple une décision de nouvelle politique commerciale qui impose aux commerciaux de réaliser le plus de visites possibles, pour mettre tout le monde sur le pont. Chez d'autres, la peur peut générer des décisions de fuite, d'autres se paralyseront sur place", détaille Frédéric Haumonté. Cela est vrai pour l'ensemble des émotions : mieux vaut ne pas décider sous le coup de la colère ou de la mélancolie.

Il ne faut donc se détacher de la dimension émotionnelle. Pour en être sûr, faites le bilan des avantages et des inconvénients : si vous n'avez que des avantages ou que des inconvénients, vous n'êtes pas dans un état rationnel.

Idem pour la gestion d'équipe : si vos collaborateurs ont le moral en berne, ce n'est pas le bon moment pour entériner une décision ou pour être imaginatif. Il est donc important de commencer par étudier et améliorer son état interne ou celui de son équipe.