Lindsay Owen-Jones : l'émulation des équipes

Lindsay Owen-Jones, président de L'Oréal jusqu'en 2011. © Stéphane de Bourgies

Capitaine du formidable développement de L'Oréal, Lindsay Owen-Jones vient d'annoncer qu'il tirait sa révérence. Après avoir lâché les rênes exécutives à Jean-Paul Agon, le Britannique quitte le numéro 1 mondial de la cosmétique qu'il a largement internationalisé.

Dans l'empire de la beauté, le règne de Lindsay Owen-Jones a été marqué par la culture des échanges informels et de la communication orale. Surtout, OJ, comme on l'appelle en interne, a encouragé une forte émulation au sein de ses équipes, favorisant la compétition interne. Les cadres de L'Oréal bénéficieront par la suite d'une grande réputation pour leur force de travail, leur motivation et leur ténacité. Pour les salariés, cette "saine inquiétude" peut booster une carrière... ou se révéler trop exigeante. Le groupe, lui, semble en avoir indiscutablement bénéficié. Son insolente croissante (deux décennies de hausse à deux chiffres des bénéfices) et l'image de marque qu'il dégage auprès des candidats doivent beaucoup à son ancien patron.

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