Développer une entreprise innovante

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L'entreprise innovante se distingue des autres par une activité intense de recherche et développement. La protection de sa propriété intellectuelle est donc un défi majeur pour elle.

 

Déposer des brevets le plus tôt possible

Le premier réflexe à avoir consiste à protéger ses inventions en déposant des brevets, qui constitueront l'actif immatériel de l'entreprise. Ils vous conféreront la propriété industrielle de votre invention et vous permettra de détenir le monopole de son exploitation, ce pendant 20 ans maximum.

Tant que les inventions sont faites dans le cadre de la mission du salarié - et a fortiori lorsqu'il s'agit d'un chercheur - la propriété en revient à son employeur. Cependant une rémunération du salarié est généralement prévue dans la convention collective, un accord d'entreprise ou bien dans le contrat de travail.

Avant de faire sa demande de brevet auprès de l'Institut national de la propriété industrielle (INPI) - ou de l'Office européen de brevets (OEB) s'il s'agit d'une demande européenne - il faut s'assurer que son objet répond aux trois critères suivants :

» Etre une invention nouvelle.

» Impliquer une activité inventive : elle ne doit pas découler d'une manière évidente de l'état de la technique dans le secteur d'activité.

» Etre susceptible d'application industrielle.

 

 
La "Convention de Paris"
 
 
  • Dans les 150 pays ayant adhéré à cette convention, c'est la date du premier dépôt qui prévaut pour les demandes dans les autres pays.
 

L'entrepreneur doit déposer une requête en délivrance auprès de l'organisme. La date de dépôt de cette demande est primordiale puisqu'elle est le point de départ officiel de votre protection, même si les droits de propriété industrielle ne sont définitivement acquis que lorsque le brevet est délivré. Il est conseillé de se faire aider par un juriste spécialisé en propriété intellectuelle afin d'optimiser ses chances d'obtenir le brevet. La description de l'invention doit y être particulièrement soignée - elle peut comporter schémas et dessins - car elle vous permet ensuite de définir vos revendications, à savoir la protection que vous recherchez. Il est nécessaire de faire un arbitrage sur le degré de protection demandé : plus il est large, plus il y a de chances de se le voir refuser. Inversement, trop précis, sa couverture sera aisément contournable.

 

Il faut compter 620 euros pour un dépôt de brevet simple. Une réduction de 25 % est accordée aux PME.

Enfin, prenez votre mal en patience : des premières démarches à la délivrance finale du brevet, l'INPI prévoit 27 mois de formalités...

 

Protéger également sa marque

Prenez votre mal en patience : dès premières démarches à la délivrance finale du brevet, l'INPI prévoit 27 mois de formalités...

Dès que vous développez une marque, cette dernière doit également être enregistrée et protégée. Vérifiez tout d'abord la disponibilité du nom. Deux noms identiques ou très proches ne sont pas interdits tant que le secteur d'activité diffère largement. Mais il vaut mieux prévenir les risques plutôt que de devoir changer son nom après lancement du plan de communication.

Pour déposer une marque auprès de l'INPI, il faut déterminer les différents secteurs d'activité sur lesquels on souhaite la protéger (les classes). Il en existe 45. Le coût de dépôt d'une marque sur une, deux ou trois classes est de 225 euros minimum pour une protection de dix ans sur l'ensemble du territoire national. Il faut compter 40 euros pour chaque classe supplémentaire.

 

Le protocole de Madrid permet ensuite de protéger son nom de marque à l'international (dans les 75 pays signataires) de façon centralisée, directement auprès de l'INPI. Si la demande est faite dans les six mois suivants la demande française, c'est cette date qui est retenue comme début de protection dans les états choisis.

 

En savoir plus :

Fomulaire de requête en délivrance

Site de l'INPI

 


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